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Le secret de BYD, le nouvel As des voitures électriques, aussi bien et pour pas cher

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OTO-News (BYD) – L’industrie automobile japonaise est secouée par l’arrivée fracassante des constructeurs chinois de voitures électriques sur son marché. Le géant BYD, en particulier, fait sensation avec des modèles alliant performances et prix compétitifs. Plongeons dans cette révolution qui bouscule les codes établis.

BYD, le nouveau champion des voitures électriques abordables

BYD (Build Your Dreams) n’est plus un inconnu dans le monde de l’automobile électrique. Ce constructeur chinois, initialement spécialisé dans la production de batteries, a su capitaliser sur son expertise pour devenir un acteur majeur du marché des véhicules électriques.

En janvier 2023, BYD a lancé son SUV électrique Atto 3 au Japon, marquant ainsi son entrée officielle sur ce marché exigeant. Proposé à partir de 30 000 euros, l’Atto 3 a immédiatement attiré l’attention par son rapport qualité-prix avantageux. Depuis, la gamme s’est élargie avec l’arrivée de la Dolphin et de la Seal, respectivement commercialisées à partir de 24 500 euros et 33 000 euros.

Ces tarifs, nettement inférieurs à ceux pratiqués par la concurrence japonaise pour des véhicules similaires, ont suscité l’étonnement et l’inquiétude des acteurs locaux. Comment BYD parvient-il à proposer des voitures électriques aussi performantes à des prix si compétitifs ?

Le secret de la compétitivité de BYD dévoilé

Pour comprendre le phénomène BYD, le Bureau économique et commercial du Japon central a organisé un séminaire dédié aux tendances des véhicules électriques à batterie. L’événement a rassemblé environ 70 entreprises de pièces automobiles japonaises, venues étudier de près plus de 90 000 composants issus de 16 modèles électriques étrangers.

L’Atto 3 de BYD a particulièrement retenu l’attention des participants. Après un examen approfondi, la question qui revenait sur toutes les lèvres était : “Comment peut-on produire une telle voiture à un coût si bas ?”

La réponse réside dans la stratégie d’intégration verticale adoptée par BYD. Contrairement à de nombreux constructeurs qui dépendent largement de fournisseurs externes, BYD fabrique en interne la majorité des composants de ses véhicules. Cette approche permet à l’entreprise de :

  • Réduire considérablement les coûts de production
  • Maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur
  • Optimiser la conception et l’intégration des différents éléments

L’exemple le plus frappant de cette stratégie est la Dolphin, dont BYD produit tous les composants à l’exception des vitres et des pneus. Cette intégration poussée permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi d’optimiser la conception globale du véhicule.

L’innovation au cœur de la stratégie de BYD

Au-delà de la simple production en interne, BYD mise sur l’innovation pour se démarquer. L’un des exemples les plus parlants est son système E-Axle 8-en-1, qui intègre le moteur électrique, l’onduleur et le réducteur en un seul bloc. Cette approche novatrice permet de :

  • Réduire le nombre total de pièces
  • Simplifier l’assemblage du véhicule
  • Améliorer l’efficacité énergétique globale

Sho Kato, responsable de département chez Nissin Seiki, a exprimé sa surprise face au faible nombre de pièces utilisées par BYD et Tesla lors du séminaire. Cette observation souligne l’écart technologique qui se creuse entre les constructeurs traditionnels et les nouveaux acteurs du marché électrique.

L’avantage concurrentiel de BYD sur le marché des batteries

L’expertise de BYD dans le domaine des batteries électriques constitue un atout majeur. Selon les données de CnEVPost, BYD est actuellement le deuxième plus grand fabricant mondial de batteries pour véhicules électriques, détenant 16,4% de parts de marché sur les neuf premiers mois de 2024, juste derrière le géant chinois CATL (37,1%).

Cette position dominante dans le secteur des batteries offre à BYD un avantage considérable, sachant qu’une batterie peut représenter plus d’un tiers du coût total d’un véhicule électrique. En maîtrisant cette composante cruciale, BYD peut optimiser les performances de ses véhicules tout en maintenant des prix compétitifs.

L’impact sur l’industrie automobile japonaise

L’arrivée de BYD et d’autres constructeurs chinois sur le marché japonais représente un véritable défi pour les constructeurs locaux. Toyota, le géant nippon de l’automobile, semble particulièrement en retard dans la course à l’électrification. Sur les 6,6 millions de véhicules vendus par Toyota au cours des huit premiers mois de 2024, seuls 97 058 étaient entièrement électriques, soit moins de 1,5% de ses ventes totales.

A lire également : Voitures électriques : les 5 raisons de croire à leur avenir

Cette situation contraste fortement avec la montée en puissance de BYD, qui a récemment dépassé Nissan et Honda en termes de ventes trimestrielles. Le constructeur chinois continue sur sa lancée, enregistrant son quatrième mois consécutif de ventes record en septembre 2024.

Face à cette concurrence, les constructeurs japonais sont contraints de revoir leurs stratégies. Toyota, par exemple, promet l’arrivée de nouvelles technologies, notamment des batteries avancées et des modèles électriques de nouvelle génération, pour accélérer sa transition vers l’électrique.

Secret du J7 PHEV SHS (Système Super Hybride): La Fusion Parfaite d’un rendement élevé et de Faibles émissions.

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OTO-News  (J7 PHEV SHS) – Reécemment, le J7 PHEV sous OMODA & JAECOO a fait ses débuts avec son système avancé SHS (Système Super Hybride), offrant aux consommateurs une expérience de conduite au-delà des attentes. Avec sa profondeur et son ampleur d’innovation sans précédent, il nous conduit dans une nouvelle ère de puissance abondante, de rendement élevé et d’économie d’énergie, et de connectivité intelligente.

SHS (Système Super Hybride) est une solution technologique hybride orientée vers l’avenir, conçue par OMODA&JAECOO pour le marché automobile mondial complexe et changeant, basé sur la technologie hybride de troisième génération du groupe de la société mère. Cette technologie combine non seulement la commodité de la puissance du carburant et l’expérience de conduite de l’énergie électrique pure, mais aussi offre une efficacité thermique ultra-élevée, une très longue portée, des émissions de carbone ultra-faibles et une sécurité de batterie ultra-élevée que les autres marques n’ont pas. Il s’agit d’une solution technologique hybride intégrant haute efficacité, économie d’énergie, protection de l’environnement et sécurité.

Trois Composants Principaux Permettent d’Obtenir des Performances Extrêmes.

Le SHS (Système Super Hybride) comprend trois composants principaux, à savoir le moteur 1.5 TDGI spécifique à l’hybride de cinquième génération ou le système DHT hybride super électrique spécialement conçu pour les hybrides et la batterie haute performance spécifique à l’hybride. Les trois composants principaux coopèrent pour enfin atteindre des performances de conduite extraordinaires et une excellente efficacité d’utilisation de l’énergie.

Son principal moteur hybride 1.5 TDGI de cinquième génération intègre six technologies de base de pointe, dotant le J7 PHEV d’une performance exceptionnelle allant jusqu’à 44,5% d’efficacité thermique et d’une consommation de carburant de seulement 5,99 L en mode perte de puissance, réalisant véritablement la situation gagnant-gagnant d’économie d’énergie et de puissance avec « utiliser moins et faire plus ». L’une des raisons pour lesquelles le moteur hybride 1.5 TDGI de cinquième génération peut obtenir de tels résultats est qu’il peut ajuster de manière flexible le volume d’alimentation en carburant en fonction de l’état de conduite en temps réel du véhicule pour réaliser une « alimentation en carburant à la demande » et s’assurer que chaque goutte de carburant est utilisé au maximum.

Une autre raison est que le moteur peut refroidir rapidement dans des conditions de charge élevée, évitant ainsi une dégradation des performances ou des dysfonctionnements causés par une surchauffe. Cela le rend plus facile lors des accélérations et des dépassements. De cette façon, le J7 PHEV réalise la coexistence harmonieuse de la puissance et de la conservation de l’énergie, interprétant encore parfaitement pour les utilisateurs le nouveau domaine de conduite de « conservation de l’énergie sans sacrifier la puissance, rendement élevé avec plus de plaisir ».

L’hybride super électrique à variation continue spécifique à l’hybride DHT offre une expérience de conduite extraordinaire pour J7 PHEV basée sur une puissance super forte. Ses quatre modes de fonctionnement électrique pur, série, parallèle et récupération d’énergie permettent une conduite électrique pure à basse vitesse inférieure à 40 km / h et une conduite directe de carburant à haute vitesse supérieure à 80 km / h. Cette caractéristique permet au J7 PHEV de maintenir une puissance efficace comparable à celle des véhicules à essence tout en économisant de l’énergie et en réduisant la consommation. Cela réalise véritablement la coexistence harmonieuse d’une faible consommation d’énergie et d’une forte puissance, enrichissant considérablement le plaisir et le confort de conduite.

Sans aucun doute, la batterie haute performance spécifique à l’hybride améliore également la sécurité de conduite du J7 PHEV. Équipé d’un système de protection complet de la batterie, il présente d’excellentes caractéristiques de sécurité telles que la résistance à la chaleur, la résistance aux chocs et l’imperméabilisation. Il assure le fonctionnement stable du véhicule dans des conditions extrêmes; sa capacité de contrôle de sécurité électrique ultra-élevée est également exceptionnelle parmi les modèles homologues. En particulier, la fonction de protection contre la mise hors tension de 2 millisecondes après une collision peut rapidement couper l’alimentation électrique aux moments critiques pour éviter l’emballement thermique de la batterie et fournir aux utilisateurs une protection de sécurité en temps réel. Il a également une densité d’énergie ultra-élevée et peut atteindre une autonomie électrique pure de 90 km. Dans des cas particuliers, il peut également devenir une source d’alimentation mobile extérieure et atteindre 3,3 kW de décharge externe, faisant du véhicule une station d’alimentation fiable en cas d’urgence et apportant aux utilisateurs une commodité et une tranquillité d’esprit sans précédent.

Charme de conduite Double, un choix Hardcore pour les voyages en plein air

SHS confère au J7 PHEV un charme unique de double conduite, donnant aux utilisateurs l’impression d’avoir un EV et un HEV en même temps. Cette technologie innovante combine non seulement l’expérience de conduite zéro émission, à faible bruit et à accélération douce des véhicules électriques purs, mais aussi conserve la consommation de carburant à longue portée et sans souci et la commodité de ravitaillement immédiat des véhicules hybrides. L’achat d’un J7 PHEV équivaut à choisir à la fois un voyage électrique pur écologique et respectueux de l’environnement et un voyage hybride flexible et sans souci, répondant parfaitement aux divers besoins des utilisateurs dans différents scénarios. Qu’il s’agisse de faire la navette entre de courts trajets urbains et de profiter du calme et des économies d’énergie de la conduite purement électrique, ou de compter sur l’autonomie ultra-longue et la forte puissance fournies par le système hybride pour les longs trajets, le J7 PHEV peut le gérer avec facilité, ouvrant un voyage sans précédent de liberté de conduite et de plaisir pour les utilisateurs.

Aujourd’hui, alors que l’industrie automobile poursuit continuellement l’innovation et l’excellence, l’avènement du J7 PHEV SHS n’est pas seulement une démonstration concentrée de la force technologique d’OMODA&JAECOO, mais aussi une réflexion et une pratique approfondies sur les méthodes modernes de déplacement urbain. À l’avenir, OMODA&JAECOO continuera de s’engager dans la recherche et le développement et l’innovation de nouvelles technologies énergétiques, favorisant efficacement le développement de l’industrie automobile dans une direction plus verte et durable et menant la nouvelle tendance des voyages futurs.

 

 

Les véhicules fabriqués en Chine et exportés par SAIC vers l’UE sont taxés de 45,3 %… MG s’insurge et porte plainte

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OTO-News (Les véhicules fabriqués en Chine) – Le géant chinois SAIC, propriétaire de MG, souhaite intenter une action en justice contre l’Union européenne. Le constructeur automobile estime que les autorités du Vieux continent ont « ignoré des informations importantes » dans le cadre de l’enquête sur les subventions accordées aux voitures électriques par Pékin.

SAIC s’estime lésé dans l’affaire de la taxe européenne

SAIC a récemment annoncé son intention de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour « protéger ses droits et ses intérêts ». Dans le cadre des nouveaux droits de douane imposés par l’Europe sur les voitures électriques chinoises, la firme est celle qui a écopé du taux le plus élevé. En effet, les véhicules fabriqués en Chine et exportés par SAIC vers le Vieux continent sont désormais taxés à hauteur de 45,3 %.

Les droits de douane ont été calculés de manière personnalisée, en fonction des subventions reçues par chaque marque. Selon cette logique, les constructeurs qui ont reçu les plus grosses enveloppes de la part de Pékin doivent dorénavant payer une taxe plus élevée en guise de compensation. Mais, pour ne rien arranger, SAIC (comme BYD et Geely) a été accusé de « manque de coopération » par la Commission.

Le géant chinois ne compte pas abandonner l’Europe

L’entreprise ne remet pas en cause la taxe en elle-même, mais estime que les enquêteurs ont « mal déterminé le montant des subventions » et « ignoré des informations importantes » exposées dans le cadre de la défense de la marque. Si SAIC veut se battre et porter l’affaire devant la justice, c’est parce qu’il ne veut pas abandonner le marché européen, mais « s’adapter aux barrières commerciales ».

Le géant chinois réfléchit déjà à exporter des hybrides plutôt que des électriques pour contourner la nouvelle taxe. Avec la marque MG, le groupe pourrait, par exemple, exporter les MG3, ZS et HS en Europe. Autre piste envisagée par la maison mère chinoise : la construction d’une usine en Thaïlande pour éviter de devoir payer les nouveaux droits de douane sur les voitures électriques en provenance de Chine.

Hyundai Ioniq 9 : un avant-goût du SUV électrique XXL

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OTO-News (yundai Ioniq 9) – La marque coréenne dévoilera en novembre l’Ioniq 9, un très gros SUV électrique, cousin technique du Kia EV9.

En matière de voitures électriques, après avoir vu petit, avec l’Inster, Hyundai va voir très grand ! Le constructeur dévoilera courant novembre l’Ioniq 9.

Comme son nom le suggère, ce modèle doit coiffer la famille Ioniq, qui comprend déjà les Ioniq 5 et Ioniq 6. Basé sur la même plate-forme e-GMP, le numéro 9 sera un très gros SUV, long d’au moins 5 mètres. Il visera avant-tout les Etats-Unis, mais sera bien disponible en Europe.

L’Ioniq 9 avait été annoncé fin 2021 par le concept Seven. On s’attendait donc à voir l’Ioniq 7 ! Parmi les raisons évoquées à ce changement de chiffre, Hyundai aurait eu peur que la clientèle perçoive le modèle comme moins haut de gamme que l’EV9, l’équivalent de Kia. On devrait d’ailleurs avoir des configurations techniques semblables. Pour rappel, le Kia est proposé avec une grosse batterie de 99,8 kWh, qui donne une autonomie de 563 km.

Le Hyundai aura son propre look, déclinant sur une silhouette d’armoire sur roues les codes de design de la gamme Ioniq, notamment les signatures lumineuses en pixels. L’Ioniq 9 aura 7 places.

Les ventes de voitures électriques allemandes s’effondrent pour Mercedes (-31%) et augmentent pour BMW (+19,1%), au 3e Trimestre

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OTO-News (Les ventes de voitures électriques allemandes) – Comme depuis le début de l’année 2024, les ventes ne sont pas au rendez-vous chez Mercedes. Avec une chute de 31 % des immatriculations sur le marché des voitures électriques au troisième trimestre, c’est même très compliqué.

Chute des ventes sur l’électrique chez Mercedes

Disposer d’une large gamme de voitures électriques n’est pas forcément la clé du succès. Et ce n’est pas Mercedes qui dira le contraire. Alors que l’entreprise propose les EQA, EQB, EQE, EQE SUV, EQS SUV, EQT et même un Classe G électrique, les ventes sont en chute libre. Les chiffres du troisième trimestre 2024 laissent penser que la firme allemande a peut-être surestimé son offre.

En effet, les résultats ne sont pas bons. Le chiffre d’affaires du groupe a baissé de 6,7 % au cours des trois derniers mois, tandis que le bénéfice par action a dégringolé de 47,5 %. Avec une chute de 31 % entre juillet et septembre, les ventes de voitures électriques y sont pour quelque chose. Sur la période, la marque n’a écoulé que 42 544 unités, soit 19 077 modèles de moins que l’année dernière.

Le plus mauvais de tous les Allemands ?

Malheureusement pour Mercedes, la situation depuis le début de l’année n’est guère meilleure. Durant les neuf premiers mois de 2024, les ventes de véhicules électriques ont chuté de 22,1 %. Le constructeur allemand n’a vendu que 135 908 modèles électriques, contre 174 471 à la même époque l’année dernière. En comparaison, le groupe BMW en a livré 294 054 (+19,1 %) sur la même période.

Les ventes d’hybrides rechargeables ont également chuté de 14,7 %. Une tendance inquiétante pour une marque autant investie dans l’électrification. La firme tente de faire bonne figure en affirmant que « les ventes sont solides, et cela malgré des transitions de produits, un environnement de marché difficile et une concurrence féroce, en particulier en Chine ».

Harald Wilhelm, directeur financier chez Mercedes, a toutefois déclaré que « les résultats du troisième trimestre ne sont pas à la hauteur de nos ambitions ». Il garde espoir et promet que l’entreprise va « intensifier ses efforts pour réduire les coûts de production ». Mais la firme de Stuttgart ne se fait pas d’illusion et sait d’ores et déjà que les ventes seront inférieures aux niveaux de 2023.

UE : Entrée en vigueur des droits de douane sur les VE chinois

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OTO-News (UE)- La hausse des droits de douane sur les véhicules électriques fabriqués en Chine décidée par l’Union européenne entrera en vigueur mercredi, ce qui expose le bloc à de possibles représailles du gouvernement chinois.

En plus de la taxe standard de 10% sur les véhicules automobiles importés dans l’UE, l’exécutif européen va mettre en place des surtaxes allant de 7,8% pour le constructeur américain Tesla, qui produit des véhicules en Chine, à 35,3% pour le groupe chinois SAIC.

Cette surtaxe, approuvée et publiée au Journal officiel mardi, entrera en vigueur mercredi.

Des voitures électriques chinoises démontées par des Japonais pour percer leurs secrets… Voire leurs petits prix… Résultats

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OTO-News (voitures électriques chinoises) – Au Japon, un atelier spécialisé dans les pièces détachées a décidé de démonter plusieurs voitures électriques fabriquées en Chine pour tenter de percer le secret de leur bas prix. Plusieurs modèles ont été analysés : BYD Atto 3, Nio ET5, ou encore Tesla Model Y. Alors, quelle est la formule magique pour avoir des automobiles pas chères ?

Des voitures électriques chinoises démontées

Avec Tesla, les constructeurs automobiles chinois dominent assez largement le marché des voitures électriques. Ils ont réussi à doubler les constructeurs historiques pour une raison simple : un faible coût de production. Mais comment y sont-ils parvenus ? Selon Nikkei, un atelier japonais spécialisé dans les pièces détachées a démonté plusieurs modèles pour essayer de comprendre la « recette made in China ».

En tout, 90 000 pièces provenant de 16 modèles ont été analysées. Il en ressort plusieurs conclusions : les fabricants chinois de voitures électriques réduisent leurs coûts de production en intégrant plusieurs composants en une seule pièce, en maximisant la production interne et en standardisant certains éléments pour plusieurs modèles. Trois méthodes appliquées par la plupart des marques étudiées.

Les secrets de la BYD Atto 3

En début de semaine dernière, 70 fabricants de pièces automobiles japonais ont pu se rendre sur place. L’occasion parfaite pour étudier les tendances technologiques des voitures électriques. Des Japonais qui prennent exemple sur des Chinois dans l’industrie automobile, jamais une telle situation n’aurait pu être envisagée il y a quelques années. La Chine a bel et bien pris sa revanche avec l’électrique.

Parmi les modèles qui ont attiré l’attention, il y a la BYD Atto 3. Un modèle commercialisé pour la première fois en Chine en février 2022 au prix de 140 000 yuans (environ 18 000 euros). En mars 2023, la marque avait déjà écoulé 300 000 unités de son petit modèle. L’Atto 3 dispose de très peu de pièces, ce qui permet de réduire son prix de vente. Mais elle présente tout de même quelques faiblesses.

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La réduction des coûts avant tout ?

Certains participants ont estimé que la batterie n’était pas suffisamment étanche. Ils affirment que « les fabricants chinois donnent la priorité à la réduction des coûts autant que possible et ne pensent pas autant à la qualité que les marques japonaises ». Un moyen de se rassurer ? Peut-être. Mais une chose est sûre : penser à la qualité ne leur suffira pas à reprendre la main sur l’industrie des voitures électriques.

Un responsable de Nissin Precision Machines a expliqué avoir été « choqué par le peu de pièces que contiennent les véhicules BYD et Tesla ». Avant de préciser que « nous devons exploiter notre expertise pour faire des percées dans le secteur des véhicules électriques ». D’ici quelques semaines, d’autres véhicules seront ajoutés à l’exposition, notamment les la Li Auto L9 et Hyundai Ioniq 6.

Les constructeurs historiques à la traîne

Mais les fabricants historiques ne comptent pas rester les bras croisés. Toyota, Hyundai et Volvo ont par exemple annoncé leur volonté de mettre en place une technique de production par « giga-casting ». Prévu pour 2026, l’EX60 de la marque suédoise devrait notamment bénéficier de cette nouvelle méthode. Le giga-casting doit permettre à Volvo de réduire les soudures de 84 % et le poids du plancher de 50 %.

En retard sur l’électrique, Ford a même été jusqu’à demander de l’aide à ses fournisseurs. La firme de Détroit cherche un moyen de baisser ses coûts de production. « Nous avons tous beaucoup investi dans le succès de l’activité des véhicules électriques et nous gagnerons ou perdrons tous ensemble », écrivait Liz Door, la directrice de la chaîne d’approvisionnement chez Ford, il y a quelques mois.

Si les prix des voitures électriques n’ont eu de cesse de baisser au cours des dernières années en Chine, au point d’être plus intéressantes que les thermiques, ce n’est pas le cas en Europe. Une étude publiée par Transport & Environment a permis de montrer qu’ils ont même augmenté de 11 %.

Tensions avec l’UE obligent… La Chine aurait demandé à ses constructeurs automobiles de freiner leurs investissements en Europe

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OTO-News (constructeurs automobiles) – La relation entre la Chine et l’Union Européenne sur le sujet des véhicules électriques continue à se tendre. Pékin vient ainsi de demander assez clairement à ses constructeurs de ne plus investir dans la région.

Dans quelques jours, les taxes sur les véhicules électriques chinois doivent formellement entrer en vigueur. Les discussions sont encore en cours à Bruxelles pour tenter de trouver un compromis. La Chine préfèrerait se voir imposer un prix minimum plutôt que ces lourdes taxes. C’est dans ce contexte que Pékin vient de demander aux constructeurs chinois de réduire, voire stopper, leurs investissements en Europe. Le gouvernement demande ainsi l’interruption des discussions sur de nouveaux projets et de ne pas signer de nouveaux accords.

Le message a déjà été bien reçu par les constructeurs publics dépendant directement de Pékin. Dongfeng a annoncé renoncer à son projet d’usine en Italie, officiellement en raison du support du gouvernement Meloni aux taxes de l’UE. De son côté, Changan a purement et simplement annulé l’événement prévu à Milan pour le lancement de sa marque Deepal en Europe.

Privilégier le développement sur les autres marchés

Les voitures électriques chinoises font face à une forte opposition de certains gouvernements, mais ce n’est pas tout. Comme l’a lui-même reconnu BYD, les ventes ne sont pas au niveau espéré. Peu importe leurs qualités ou défauts, les véhicules chinois peinent encore à convaincre le client européen.

Le marché européen reste complexe, avec des goûts et des besoins qui varient d’un pays à l’autre. Surtout, le salon de Paris l’a encore montré, l’attachement à l’automobile reste fort. Non pas l’automobile en tant que « simple » moyen de déplacement, mais l’automobile en tant qu’objet affectif. Les clients chinois achètent leur voiture dans les centres commerciaux comme ils achètent un téléphone. Ce n’est pas encore le cas en Europe. La technologie ne fait pas tout.

Le gouvernement compte donc privilégier le développement de ses constructeurs hors d’Europe. Les dernières années ont montré que leur succès est bien plus rapide dans d’autres pays, comme l’Amérique latine, l’Australie, l’Asie-du-sud-Est ou encore le Moyen-Orient. L’argent serait donc mieux utilisé en accentuant leur présence dans ces pays.

Une bonne nouvelle ?

Un ralentissement de l’entrée des constructeurs chinois en Europe sera vu comme une bonne nouvelle pour l’automobile européenne. Mais tout n’est pas rose pour autant. Comme nous l’avons évoqué plus haut, toutes ces marques chinoises sont déjà présentes dans la plupart des pays dans le monde, et leur présence est appelée à se renforcer dans les années à venir.

Déjà quasiment privés de l’énorme débouché du marché chinois, les constructeurs européens, mais aussi coréens et japonais, auront aussi à compter sur une compétitivité renforcée des marques chinoises sur des marchés qui restent importants pour leur activité. Au risque de se voir enfermés sur leur seul marché national comme le sont presque les américains ? C’est l’un des dangers. D’autant que dans ces pays, parfois très ouverts aux investissements chinois, ils ne pourront pas compter sur l’effet « défense de l’industrie nationale »…

Moins d’investissement

Cette annonce de ralentissement peut aussi avoir un second effet : une baisse des investissements dans le secteur automobile européen. D’une part, les constructeurs européens sont pour la plupart dans une situation financière délicate. La tendance est plutôt à la réduction des investissements et à la fermeture d’usines… Une activité en baisse, qui ne sera donc pas compensée par de nouveaux investissements venus de Chine. « Pas de bras, pas de chocolat » devient ici « Pas de voitures, pas d’argent »…

D’autant que cela ne signifie pas forcément un recul des ambitions de vente, mais pourrait mener à un contournement des barrières douanières qui sont justement à l’origine de la nouvelle orientation de Pékin. Les investissements qui ont été réalisés, et qui vont l’être, dans d’autres régions du monde peuvent également servir à alimenter le marché européen.

Nombreux sont les constructeurs, y compris européens, à importer des milliers de véhicules chaque année, en provenance du Mexique, des Etats-Unis, d’Afrique du Sud ou de Thaïlande. Hormis les États-Unis, ce sont autant de pays qui peuvent servir de base arrière aux constructeurs chinois. N’oublions pas que BYD a par exemple mis à l’eau, il y a peu, son troisième navire capable de transporter 7000 véhicules par voyage…

Carte Assurances : un leader de l’assurance-crédit en Tunisie

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OTO-News (Carte Assurances) – L’assurance-crédit protège les entreprises contre les risques d’impayés de leurs clients. Cette protection couvre les pertes financières dues à des difficultés de paiement, des faillites ou d’autres évènements imprévus.

Depuis près de vingt ans, Carte Assurances s’est positionnée comme leader du marché tunisien de l’assurance-crédit avec plus de 20% de part de marché

Grâce à une stratégie innovante et un service client irréprochable, Carte Assurances a su construire et maintenir des relations durables avec ses assurés.

Une assurance-crédit à double volet : local et international

Carte Assurances ne limite pas sa couverture à des transactions internationales, elle propose également une assurance pour les créances locales.

Toutes les ventes à crédit entre les entreprises, qu’elles soient d’origine industrielle ou commerciale, pourraient être couvertes par la garantie crédit de Carte.

Avec une exposition atteignant un million de dinars sur quelques milliers d’acheteurs tunisiens ou étrangers, Carte Assurances permet à ses assurés une gestion efficace de leurs portefeuilles en leur offrant une protection robuste et fiable.

Un engagement fort envers la satisfaction client

La satisfaction client est au cœur des priorités de Carte Assurances. Une enquête récente menée en interne révèle que 70 % des assurés se déclarent satisfaits à très satisfaits des services offerts par la compagnie.

Ce taux de satisfaction élevé reflète l’engagement constant de la Compagnie à fournir des solutions d’assurance-crédit adaptées aux besoins spécifiques de ses clients.

Face aux défis économiques actuels, et aux différents changements législatifs, Carte Assurances reste résolue à accompagner les PME en Tunisie. La compagnie se concentre sur la sécurisation des flux financiers et la création d’un climat de confiance favorable aux échanges interentreprises.

En anticipant les besoins spécifiques des PME, Carte Assurances affirme son rôle d’accompagnateur et soutient activement leur croissance et leur pérennité

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TOP 20 des voitures les plus vendues en Europe (en sept.)… Volkswagen Tiguan, Kia Sportage, Dacia Duster & les Toyota Yaris en fortes progressions

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OTO-News (Les voitures les plus vendues en Europe) – Les ventes de voitures en Europe ont chuté de 4,2 % en septembre 2024. Une baisse qui dure depuis plusieurs mois et qui, dans le classement des modèles les plus vendus, voit la Tesla Model Y toujours en tête.

Selon les données compilées par JATO Dynamics, malgré la chute de l’ensemble du secteur, la voiture électrique de Musk n’a reculé que de -1% par rapport à l’année précédente et a été suivie par quelques « certitudes » qui semblent désormais avoir officiellement pris place dans le Top 4 du continent : la Renault Clio à la deuxième place (en septembre, elle a même dépassé sa sœur Dacia Sandero, qui était bloquée à la troisième place) et le Volkswagen Tiguan à la quatrième place.

Les voitures les plus vendues en Europe en septembre 2024

Le SUV coupé électrique américain reprend donc, après un mois d’arrêt (août), sa place de leader en Europe, revenant de fait dans la course contre la Dacia Sandero pour remporter le « trophée » de la voiture la plus vendue en Europe à la fin de l’année, dépassant même des modèles qui avaient reculé ce mois-ci, comme la Peugeot 208.

Pour vous donner quelques chiffres, un total de 28 876 Tesla Model Y ont été immatriculées en septembre, soit seulement 1 % de moins qu’en septembre 2023 : une baisse minime si l’on considère qu’il s’agit d’une voiture électrique dont le prix d’achat n’est pas exactement abordable pour tout le monde.

Comme prévu, la deuxième position a été occupée par la Renault Clio, qui, avec une légère augmentation des immatriculations de 3% (20.708 voitures) au cours du dernier mois de l’été, a réussi à dépasser sa sœur Dacia Sandero, protagoniste historique des premières positions de ce classement et stationnaire à la troisième place, avec un total de 18.960 voitures immatriculées (-2%).

En quatrième position, enfin, comme c’est le cas depuis quelques mois, on trouve une Volkswagen, mais avec une différence particulière par rapport au mois d’août, par exemple. En effet, le T-Roc, également protagoniste historique des premières places du classement, a cédé la place au nouveau Tiguan, qui a enregistré une hausse importante des immatriculations de 30 %, avec 17 670 voitures immatriculées. Le classement se poursuit avec le Kia Sportage en cinquième position (16.697 unités immatriculées, +15%) et la Peugeot 208 (16.350 unités vendues, -26%).

Enfin, en termes de marques, Volkswagen a réussi à conserver la première place du classement général, avec un total de 114 777 voitures vendues (0% de changement), et a été suivi par Toyota avec 76 021 voitures immatriculées (+3%), Skoda (70 015 unités et +20%) et BMW (65 128 unités, +6%).

Tableau des voitures les plus vendues en Europe, en septembre 2024

Marque et modèle Unités Var. %
1 Tesla Model Y 28.876 -1%
2 Renault Clio 20.708 +3%
3 Dacia Sandero 18.960 -2%
4 Volkswagen Tiguan 17.670 +30%
5 Kia Sportage 16.697 +15%
6 Peugeot 208 16.350 -26%
7 Volkswagen Golf 15.776 -19%
8 Toyota Yaris Cross 15.714 +15%
9 Volkswagen Polo 15.299 +12%
10 Ford Puma 15.141 -16%
11 Tesla Model 3 14.965 +314%
12 Toyota Yaris 14.468 +15%
13 Opel Corsa 14.355 -15%
14 Skoda Octavia 13.895 0%
15 Hyundai Tucson 13.798 +2%
16 Peugeot 2008 13.203 -8%
17 Dacia Duster 12.977 +20%
18 Volkswagen T-Roc 12.794 -24%
19 Renault Captur 12.686 +5%

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