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Automobiles : Les constructeurs chinois évincent petit à petit les européens de leur marché

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OTO-News (constructeurs chinois) – Les constructeurs chinois dominent désormais 60 % du marché automobile national, profitant d’une demande accrue pour les marques locales. Des géants comme BYD, Geely et Chery dépassent leurs homologues étrangers et renforcent leur présence en Europe.

BYD est le leader des marques chinoises sur son marché domestique. ©BYD

Les constructeurs automobiles chinois continuent à progresser sur le marché chinois aux dépens des étrangers. Selon le cabinet Inovev, à la fin du premier trimestre 2024, ils représentaient 60 % de leur marché national contre 57 % à la fin de l’année 2023. 

Le point de bascule a eu lieu en 2022, lorsqu’ils ont représenté 51 % du marché, alors qu’ils n’étaient « qu’à » 45 % en 2021 et 40 % en 2020.

Pour éditer ce constat, le cabinet s’appuie sur les chiffres du premier trimestre 2024, un marché en progression de 9,7 %. Si le groupe Volkswagen reste toujours leader, il est désormais talonné par BYD, tandis que trois autres constructeurs chinois s’emparent des trois places suivantes, à savoir Geely, Chery et Changan.

À noter que les deux premiers acteurs sont présents en Europe, tandis que le troisième a repris l’ancienne usine Nissan à Barcelone (Espagne) en vue d’une commercialisation de ses produits dans les trimestres à venir.

Le bond de Geely et Chery

Dans le détail, la croissance de Geely et de Chery par rapport au premier trimestre 2023 est spectaculaire. Le premier passe ainsi de la cinquième à la troisième place et le second, de la septième à la quatrième place.

Great Wall, qui est présent dans certains pays d’Europe, notamment en Allemagne, avec un succès très mitigé, grimpe de la 14e place à la 9place de ce classement.

GM en chute libre

Côté constructeurs occidentaux, l’ex-numéro deux du marché chinois, GM Group, est tombé progressivement à la septième place derrière Toyota et devant Honda. 

Cette forte croissance des constructeurs chinois illustre le changement radical de la part de la clientèle chinoise qui achète de plus en plus de produits de marques nationales. « À part Tesla, les constructeurs étrangers n’ont aucune chance d’arrêter ce tsunami, estime le cabinet Inovev. Même l’avenir de Tesla n’est pas garanti à 100 % pour autant. »

Des acteurs plus ou moins importants en France

Si l’on s’intéresse uniquement aux marques présentes en France, notons l’omniprésence de BYD sur son marché domestique (883 732 immatriculations sur le premier trimestre 2024), MG (183 110) et Maxus (14 126) du groupe SAIC et Lynk & Co (79 783) détenue par Geely (hors Volvo et Smart).

Leapmotor, dont Stellantis a désormais la charge de la distribution dans le monde, ou XPeng, affichent quant à elles des ventes beaucoup plus modestes. Elles ont respectivement immatriculé 48 415 et 31 214 unités dans un marché à plus de 4,6 millions de véhicules. À noter qu’il s’agit dans les deux cas de jeunes constructeurs qui ont moins de dix ans d’existence.

De possibles commercialisations

Parmi les marques qui ont des velléités de s’installer en France, on retrouve Hongqi (130 196), détenue par FAW et en cours de déploiement par Car East France, le même importateur qui avait fait venir dans un premier temps MG et Aiways, IM Motors (13 001), une marque technologique de SAIC, Denza (35 067) du groupe BYD dont l’arrivée en France avait été évoquée début 2024 ainsi que Zeekr (49 148) et Polestar (7 674) du groupe Geely.

Selon ce PDG, beaucoup de voitures électriques sont « franchement médiocres »

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OTO-News (voitures électriques) – Dans le monde de l’automobile électrique, une voix s’élève pour dénoncer la médiocrité de l’offre américaine. Peter Rawlinson, PDG de Lucid Motors, n’y va pas par quatre chemins : selon lui, la majorité des voitures électriques proposées aux États-Unis sont tout simplement décevantes. Une affirmation qui soulève des questions sur la qualité et les performances des véhicules électriques disponibles sur le marché américain. Plongeons dans cette analyse sans concession et voyons ce qui se cache derrière ces critiques acerbes.

Le constat alarmant du PDG de Lucid Motors

Peter Rawlinson ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit d’évaluer l’offre de voitures électriques aux États-Unis. Selon lui, les consommateurs américains sont mal servis par des véhicules électriques médiocres. Cette critique se base sur son expérience personnelle, ayant lui-même testé de nombreux modèles concurrents. Le PDG de Lucid Motors pointe du doigt plusieurs aspects qu’il juge insuffisants :

  • Une autonomie limitée
  • Une qualité de fabrication discutable
  • Des performances en deçà des attentes

Ces lacunes, selon Rawlinson, sont le résultat de compromis faits par les constructeurs pour s’adapter au marché américain. Il estime que si les consommateurs avaient l’occasion de conduire une Lucid, ils prendraient conscience de ce qu’ils manquent réellement.

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Les raisons derrière cette médiocrité perçue

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation dénoncée par le PDG de Lucid Motors. Tout d’abord, la pression pour réduire les coûts pousse souvent les constructeurs à faire des choix qui impactent la qualité finale du produit. De plus, la course à la production de masse peut parfois se faire au détriment de l’innovation et de l’excellence technique.

Un autre élément à prendre en compte est la différence de normes et de réglementations entre les marchés. Les voitures électriques conçues pour le marché américain doivent répondre à des exigences spécifiques qui peuvent différer de celles d’autres régions, comme l’Europe ou la Chine. Cela peut expliquer pourquoi certains modèles performants ne sont pas disponibles aux États-Unis.

Des exemples concrets de cette médiocrité

Pour illustrer son propos, Rawlinson cite plusieurs exemples de voitures électriques populaires qui, selon lui, ne sont pas à la hauteur :

  • Tesla, malgré son statut de pionnier, fait face à des problèmes récurrents de qualité de fabrication, et ce même sur son modèle phare, la Model S, commercialisée depuis 2012.
  • La famille de véhicules électriques de Volkswagen est critiquée pour ses accélérations jugées trop lentes, comparées par Rawlinson à celles d’un “lave-linge à chargement frontal”.
  • L’autonomie limitée de certains modèles, comme l’ID. Buzz de Volkswagen, est également pointée du doigt.
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Ces critiques, bien que sévères, soulèvent des questions légitimes sur les performances et la qualité des voitures électriques proposées aux consommateurs américains.

La comparaison avec le marché chinois

Un point intéressant soulevé par Rawlinson est la comparaison avec les voitures électriques produites en Chine. Selon lui, ces véhicules offrent souvent de meilleures performances, des batteries plus performantes et des logiciels plus avancés que ce qui est proposé sur le marché américain. Malheureusement, en raison des barrières tarifaires, ces modèles ne sont pas accessibles aux consommateurs américains.

Cette situation crée un décalage entre ce que les Américains perçoivent comme étant le meilleur de la technologie électrique et ce qui existe réellement à l’échelle mondiale. Les constructeurs chinois comme NIO, Xpeng ou BYD proposent des modèles avec des autonomies dépassant les 700 km, des systèmes de charge ultra-rapides et des technologies de conduite autonome avancées, qui font parfois défaut sur le marché américain.

Vers une amélioration de l’offre électrique américaine

Face à ces critiques, il est légitime de se demander comment l’industrie automobile américaine peut s’améliorer. Rawlinson appelle à une élévation des standards et à une plus grande innovation de la part de tous les constructeurs. Cependant, il reconnaît que cette amélioration doit se faire en tenant compte des contraintes budgétaires du consommateur moyen américain.

A lire également : Dès l’année prochaine, les hybrides rechargeables vont coûter beaucoup plus cher

Pour atteindre cet objectif, plusieurs pistes peuvent être explorées :

  • Investir davantage dans la recherche et développement pour améliorer l’efficacité des batteries et des moteurs électriques
  • Travailler sur la qualité de fabrication pour réduire les problèmes de fiabilité
  • Développer des infrastructures de recharge plus performantes pour répondre aux besoins des conducteurs
  • Encourager la concurrence et l’innovation en facilitant l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché

L’appel de Rawlinson à l’amélioration de l’offre électrique américaine est un défi lancé à l’ensemble de l’industrie. Si ses critiques peuvent sembler dures, elles ont le mérite de mettre en lumière les progrès encore nécessaires pour que les voitures électriques atteignent leur plein potentiel aux États-Unis. À l’heure où la transition vers la mobilité électrique s’accélère, il est crucial que les constructeurs redoublent d’efforts pour proposer des véhicules à la hauteur des attentes des consommateurs, tant en termes de performances que de qualité.

BYD persiste et signe avec son record de 500 000 voitures vendues en octobre 2024

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OTO-News (BYD) – Le constructeur automobile chinois BYD vient de franchir une étape historique dans l’industrie des véhicules électriques. En octobre, ses ventes ont dépassé pour la première fois la barre symbolique des 500 000 unités, marquant ainsi son cinquième mois consécutif de ventes record. Cette performance exceptionnelle soulève une question cruciale : BYD est-il en passe de détrôner Tesla en tant que leader mondial du marché des voitures électriques ?

Une croissance fulgurante des ventes de BYD

Le mois d’octobre a été particulièrement fructueux pour BYD, avec 502 657 véhicules à énergies nouvelles (NEV) vendus, soit une augmentation de 20% par rapport à septembre. Ce chiffre impressionnant comprend à la fois les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) et les modèles 100% électriques (EV), ainsi que quelques véhicules commerciaux. Sur ces 500 000 véhicules, la répartition est la suivante :

  • 310 912 véhicules hybrides rechargeables, en hausse de 129% par rapport à l’année précédente
  • 189 614 véhicules 100% électriques, une augmentation de 15% par rapport à octobre 2023

Ces chiffres témoignent d’une croissance soutenue dans tous les segments, avec une dominance particulière des modèles hybrides rechargeables. La série Ocean (Dynasty) de BYD a été particulièrement populaire, représentant à elle seule 483 437 ventes.

La stratégie gagnante de BYD

Le succès de BYD repose sur plusieurs facteurs clés. Tout d’abord, le constructeur propose une gamme de véhicules extrêmement diversifiée, allant des modèles ultra-abordables comme la Seagull à 10 000 dollars aux véhicules de luxe et SUV électriques intelligents. Cette stratégie permet à BYD de répondre aux besoins d’un large éventail de consommateurs. De plus, BYD mise fortement sur l’expansion internationale. En octobre, près de 32 000 véhicules ont été vendus à l’étranger. L’ouverture de nouvelles usines dans des marchés clés comme la Thaïlande, la Turquie, la Hongrie et le Mexique laisse présager une croissance continue des ventes à l’international.

BYD vs Tesla : une course serrée

Bien que BYD ait dépassé Tesla en termes de revenus au troisième trimestre 2024, le constructeur américain conserve toujours une légère avance en ce qui concerne les ventes de véhicules 100% électriques. Voici un comparatif des ventes pour les neuf premiers mois de 2024 :

Constructeur Ventes de véhicules électriques
Tesla 1 293 656
BYD 1 169 579

Avec les 189 614 véhicules électriques supplémentaires vendus en octobre, BYD atteint un total de 1 359 193 unités pour les dix premiers mois de l’année. Tesla ne communiquant pas ses chiffres de ventes mensuels, il faudra attendre les résultats du quatrième trimestre pour déterminer qui sera le leader du marché à la fin de l’année 2024.

Les clés du succès de BYD

L’ascension fulgurante de BYD s’explique par plusieurs facteurs : 1. Une gamme de produits diversifiée : Du modèle d’entrée de gamme Seagull à seulement 10 000 dollars aux véhicules de luxe, BYD couvre tous les segments du marché. 2. Innovation technologique : BYD investit massivement dans la recherche et le développement, notamment dans le domaine des batteries avec sa technologie Blade Battery. 3. Expansion internationale : L’ouverture d’usines à l’étranger et une stratégie d’exportation agressive permettent à BYD de conquérir de nouveaux marchés. 4. Economies d’échelle : La production massive de BYD lui permet de réduire ses coûts et d’offrir des prix compétitifs.

Les défis à relever pour BYD

Malgré ses succès, BYD doit faire face à plusieurs défis pour maintenir sa croissance et potentiellement dépasser Tesla : 1. Perception de la marque : BYD doit continuer à améliorer son image de marque, particulièrement sur les marchés internationaux où elle est moins connue que Tesla. 2. Infrastructure de recharge : L’expansion à l’international nécessite un réseau de recharge adéquat, un domaine où Tesla a une longueur d’avance. 3. Concurrence accrue : Le marché des véhicules électriques devient de plus en plus compétitif, avec l’arrivée de nouveaux acteurs et l’électrification des constructeurs traditionnels. 4. Réglementation : Les tensions géopolitiques et les potentielles barrières commerciales pourraient entraver l’expansion internationale de BYD.

La course entre BYD et Tesla pour la domination du marché des véhicules électriques s’intensifie. Avec sa croissance explosive et sa stratégie agressive, BYD se positionne comme un concurrent sérieux pour le titre de leader mondial. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si le constructeur chinois parviendra à surpasser Tesla et à redéfinir l’industrie automobile électrique. Une chose est sûre : cette compétition stimule l’innovation et accélère la transition vers une mobilité plus propre, au bénéfice des consommateurs et de l’environnement.

BYD dévoile son Leopard 8 : un SUV équipé de technologies impressionnantes

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OTO-News (BYD) – BYD dévoile son nouveau SUV haut de gamme : le Leopard 8. Il s’agit du premier véhicule électrique de la gamme à intégrer les technologies Huawei ADS 3.0 et HitCar.

BYD ne cesse de prendre de l’ampleur, tenant tête à Tesla. Le constructeur automobile chinois vise désormais l’Europe avec sa Sealion 7 qui était présente à Paris. La firme n’en a pas terminé puisqu’elle a dévoilé le Leopard 8, un SUV haut de gamme aux dimensions imposantes : 5195 x 1994 x 1905 mm, empattement de 2920 mm.

Le Leopard 8 embarque le Huawei ADS 3.0

Le Leopard 8 embarque également des technologies avancées et un design sophistiqué. L’extérieur adopte une face avant semi-fermée avec des lignes qui rappellent une calandre et un panneau de toit noir. Les portes sont équipées de poignées rétractables. Quant aux marchepieds, ils sont électriques. Le logo situé à l’arrière est illuminé. Le SUV dispose d’une roue de secours avec son cache. Quant à sa capacité de traction, BYD avance 2,5 tonnes sans compromettre l’expérience de conduite.

Disponible en versions 6 ou 7 places, le Leopard 8 mise sur un environnement tech. L’intérieur profite d’un écran de contrôle de 17,3 pouces, d’un écran multimédia copilote de 12,3 pouces et d’un tableau de bord LCD de 12,3 pouces. Même les passagers arrière bénéficient d’une double dalle de contrôle.

Mais l’une des nouveautés majeures du Leopard 8, c’est l’intégration du logiciel Huawei ADS 3.0. Le système utilise le réseau General Obstacle Detection (GOD) et la technologie CAS 3.0 (anti-collision multidirectionnel) pour éviter de rentrer en contact avec les piétons et les obstacles. Le SUV se gare automatiquement, même sans conducteur à bord. Pour rappel, un autre véhicule chinois, le Xiaomi SU7, s’est récemment doté d’un stationnement automatisé.

La croissance spectaculaire du constructeur chinois BYD continue. L’expansion se poursuit : la firme automobile a augmenté sa capacité de…

Ce n’est pas tout puisque le Leopard 8 a aussi droit à un toit panoramique, à un système audio Devialet à 18 haut-parleurs, à un éclairage d’ambiance avec 18 couleurs, à un système de fragrance, à la purification d’air, à des vitres arrières teintées et à une recharge USB-C d’une puissance de 60W. Les sièges avant profitent de la ventilation, du chauffage et d’une fonctionnalité de massage.

Le niveau d’équipement impressionne avec un toit panoramique, un système audio Devialet à 18 haut-parleurs, un éclairage d’ambiance offrant 128 couleurs, un système de fragrance active, la purification d’air, des vitres arrière teintées et la recharge USB-C 60W. Les sièges avant bénéficient de la ventilation, du chauffage et d’une fonction massage.

La gamme de prix de ce nouveau SUV signé BYD s’étend de 379 800 ¥ pour l’édition Deluxe Smart and Brave 7 places à 407 800 ¥ pour le modèle Flagship 6 places. Les tarifs sont de 387 000 ¥ pour l’édition Deluxe Smart and Courageous 6 places et de 399 800 ¥ pour la version Flagship 7 places.

Industry Innovation Day 2024 : industrie 4.0 et R&D comme moteurs de développement du secteur automobile en Tunisie

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OTO-News (Industry Innovation Day 2024) –  La troisième édition de l’Industry Innovation Day s’est déroulée le mercredi 6 novembre à Tunis, réunissant des acteurs clés de l’industrie automobile et des tech-providers, tant nationaux qu’internationaux. Cet événement, organisé par la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie) et la Tunisian Automotive Association (TAA), avec le soutien de la GIZ Tunisie, a offert la bonne plateforme pour discuter des défis auxquels fait face le secteur en Tunisie et décrire les opportunités qui peuvent surgir.

À travers une série de conférences, un espace d’exposition et des panels, cette édition a permis d’effectuer un état des lieux du secteur automobile tunisien. Les participants ont eu l’occasion d’échanger sur les expériences et les meilleures pratiques avec des experts internationaux et nationaux, afin de renforcer la compétitivité de la Tunisie sur la scène mondiale.

Parmi les chiffres clés du secteur automobile tunisien qui ont été relevé :

  • 250 entreprises opérant dans le secteur de l’industrie automobile
  • +95 000 emplois
  • 2,3 milliards d’euros d’investissements en 2023
  • 52 % des exportations industrielles
  • 3,4 % du PIB

L’Industry Innovation Day a également été un moment clé pour explorer les enjeux liés à la transition vers l’industrie 4.0 et l’électrification des véhicules.

Les discussions ont aussi porté sur la nécessité de réduire l’empreinte carbone des produits en innovant dans les processus de production tel que suggère l’étude présentée lors de l’IID sur “Les meilleures pratiques en termes de digitalisation, de tendances technologiques et de R&D dans l’industrie automobile”.

La Tunisie est bien positionnée pour devenir un hub africain dans le domaine de la conception et de l’ingénierie automobile, répondant aux exigences d’un marché en pleine transformation. En capitalisant sur ses compétences en ingénierie et en recherche et développement (R&D), la Tunisie peut non seulement répondre aux défis actuels mais également contribuer à un avenir durable pour l’industrie automobile.

L’événement a été salué comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur, soulignant l’importance d’une collaboration étroite entre les industriels, les fournisseurs, les autorités publiques et les centres de recherche pour co-construire un avenir durable et compétitif pour l’industrie automobile tunisienne.

— A propos —

L’Industry Innovation Day est un événement organisé par

AHK Tunisie

La Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce fait partie du réseau mondial des Chambres de commerce allemandes à l’étranger (AHK). Sur la base d’une résolution du Bundestag allemand, les AHKs sont soutenues par le Ministère allemand de l’Economie et de la protection du climat (BMWK) en coordination avec la Chambre de commerce et d’industrie allemande (DIHK). Constituées de 150 bureaux dans 93 pays, les AHKs offrent leur expertise, leurs contacts et leurs services aux entreprises allemandes et étrangères.

TAA

La Tunisian Automotive Association est une association Tunisienne à but non lucratif créée en février 2016 à l’initiative des acteurs de l’industrie des composants automobiles en Tunisie afin de favoriser les échanges, la collaboration et la synergie entre les entreprises du secteur de l’industrie automobile et d’accompagner les autorités Tunisiennes pour développer et promouvoir le secteur en Tunisie.

GIZ Tunisie

Cette édition est soutenue par Invest for Jobs – Initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » à travers le projet « Partenariats pour l’emploi et l’appui aux petites et moyennes entreprises en Tunisie II » mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ Tunisie en étroite coopération avec le ministère tunisien de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

OMODA Plaide pour des Modes de Vie à Faible Emission de Carbone en association avec IUCN

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OTO-News (OMODA) – Nous avons besoin, plus que jamais, de protéger l’environnement. Le système écologique du monde, de forêts luxuriants à océans vifs, est en train de faire face aux défis sans précédent. Ce n’est plus une option, mais une nécessité. Il est temps pour la coopération internationale. Et c’est précisément la mission que OMODA, une marque populaire du monde, y fait contribution – plaider pour un mode de déplacement vert et intelligent grâce aux solutions et technologies intelligentes.

En adhérant à l’esprit d’action collective, la Conférence de Co-création des Utilisateurs en octobre prochain feront un impact significant. Basé sur les fonds verts d’intérêt public lance au Salon Automobile de Shanghai, cette conference est dédie à établir une partenaire pour la prospérité de la nature. Un évenement remarquable, prévu au 17 octobre, est la cérémonie de signature pour un projet d’intérêt public avec l’Union International de Conservation de Nature (IUCN). Cette cérémonie montre la promesse d’OMODA pour former un avenir selon les principes environnementale, sociale, et gouvernance (ESG) en réduirant activement l’empreinte de carbone.

Promesse à la Prospérité de la Nature

Le projet 8023 n’est pas juste une initiative d’entreprise, mais un plan prévoyant qui a été lancé au Salon Automobile de Shanghai. La stratégie 8023 est un appel d’action global essentiel. Elle vise à unir 80 organisations non-gouvernementales ou gouvernementales pour réaliser un but commun – amélioration de l’environnement. Cette initiative essaye à réduire les émissions de carbone à travers les efforts de protection d’environnement. Ce n’est pas une action régionale, mais une action globale. Le but est de renouveler la planet, fait le monde une planet oxygène, où les principles ESG est mis en œuvre aux chaques étapes des chaines de valeur. De réduction de catastrophes naturelles à préservation des forêts, des océans, des zones humides, des vies sauvages – c’est un moyen intégral pour protéger notre trésors dans la planet.

L’IUCN, crée en 1948, est un réseau de conservation de la nature le plus grande au monde. Avec plus de 1 400 membres d’états, gouvermentales, agents, des organisations non-gouvernementales et un groupe de scientists de 160 pays, l’IUCN a fait une influence grande aux politiques environnementales internationals. La mission est claire – protéger la nature et sa biodiversité. Ils le fait en menant des projets sur le terrain à travers le monde. Ces projets étaient financés par une variété d’entités et pour un but de créer un monde juste qui respecte et protège la diversité de la nature.

La partenaire entre OMODA et IUCN vise à transformer le moyen de conservation. Cette partenaire n’est pas une rhetorique, mais une action. La vision partagée est de s’adapter aux solutions basées sur la nature et de ouvrer un âge pour les intérêts écologiques. L’objectif majeur est de mener un exemple révolutionnaire pour protéger et restorer des forêts, des zones humides et des oceans.

De plus, cette partenaire ne limite pas aux frontières locaux; C’est un effort mondial. Elle vise à réaliser la neutralité carbone et les intérêts naturels globals, et à poursuivre un développement durable à travers le monde. L’essentiel est d’insister au promesse stable pour créer un monde où les êtres humaines vivrent en harmonie avec la nature.

Comme l’environnement fait face aux défis sans precedent, le rôle des entreprises grandes est plus clé qu’avant en manière de protection environnementale. La relation partenaire est un des exemples qui montre que comment les entreprises peuvent jouer une force de motivation pour des changements positifs. Elle montre un exemple aussi aux leaders des autres industries de commencer à mettre en action. C’est un rappel d’action pour mener un avenir plus vert et plus durable, la main dans la main.

En mener cette route de la prospérité de la nature, rappelons-nous, insister au promesse est plus important que faire une difference. La promesse doit être favorable à notre planet belle.

En collaborant avec l’IUCN, nous espérons de renforcer l’impact de cette marque jeune et ses productions innovés et futuristes. Nous travaillons pour des expériences avancées de déplacement pour des conducteurs prévoyants.

CHERY TIGGO : Les SUV qui font vibrer

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OTO-News (CHERY TIGGO) – CHERY poursuit sa série de succès sur le marché automobile tunisien. Avec 217 SUV vendus en octobre, la marque chinoise s’impose une fois de plus comme le leader incontesté du segment des SUV, captant 16,3% du marché.

Une Success Story qui s’écrit

Depuis le début de l’année, CHERY n’a cessé de démontrer sa capacité à séduire les consommateurs tunisiens, et cette nouvelle performance en octobre vient confirmer la tendance et attester de la solidité de la stratégie adoptée par la Société Tunisienne d’Automobiles.

Des SUV taillés pour la Tunisie

La gamme TIGGO, avec ses modèles adaptés aux besoins et aux routes tunisiennes, a su séduire un large public. Excellent rapport qualité-prix, design moderne, confort optimal, équipements technologiques et fiabilité à toute épreuve : tout est réuni pour offrir une expérience de conduite unique.

Une stratégie marketing efficace

Derrière ces chiffres, c’est une stratégie marketing bien rodée qui porte ses fruits. CHERY a mis en place une stratégie de communication percutante et ciblée, axée sur les réseaux sociaux et les événements locaux pour se rapprocher au plus près de ses clients. Les campagnes publicitaires ont mis en avant les atouts des véhicules et ont contribué à renforcer l’image de la marque.

Un service après-vente de qualité

La Société Tunisienne d’Automobiles a mis en place un réseau d’agents agréés offrant un service après-vente de qualité, centré sur la satisfaction client. De plus, les garanties étendues proposées sur l’ensemble de la gamme CHERY, pouvant atteindre les 7 ans ou 200.000 Km, facilitent l’accès à l’entretien et aux réparations en toute tranquillité.

Les perspectives d’avenir

Fort de ces résultats encourageants, CHERY affiche de belles perspectives pour l’avenir. La marque ambitionne de poursuivre sa croissance en Tunisie et de renforcer sa position de leader sur le marché. De nouveaux modèles sont déjà en préparation, promettant de nouvelles surprises aux amateurs d’automobile.

Chine : Les ventes automobiles ont atteint 3,05 millions d’unités en octobre 2024

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OTO-News (ventes automobiles) – Les ventes d’automobiles en Chine ont augmenté de 7% en glissement annuel pour atteindre 3,05 millions d’unités en octobre, selon des données publiées lundi par l’Association chinoise des constructeurs automobiles.

Au cours des 10 premiers mois de l’année, les ventes d’automobiles ont dépassé 24,6 millions d’unités, en hausse de 2,7% sur un an.

CHERY TIGGO 7 PRO : Un million d’unités exportées !

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OTO-News (CHERY TIGGO 7 PRO) – Le 1er novembre 2024, un jalon important a été franchi pour la gamme TIGGO : le millionième CHERY TIGGO 7 PRO a quitté le port de Wuhu en Chine, pour entamer son voyage vers le marché mondial.

Depuis son lancement, ce modèle a gagné une renommée internationale grâce à ses performances supérieures et à sa qualité irréprochable. Il a, d’ailleurs, été le SUV du segment C le plus exporté en Chine pendant trois années consécutives, s’imposant comme un véritable succès à l’international.

La famille TIGGO 7 PRO a brillé sur la scène mondiale, enregistrant des ventes en hausse et remportant des récompenses prestigieuses, notamment une note de cinq étoiles aux tests de sécurité ANCAP, ainsi que des classements élevés dans les études APEAL (China Automotive Performance, Execution, and Layout) et IQS (China Initial Quality Study). Ces distinctions ont solidement établi le TIGGO 7 PRO comme une référence dans le segment des C-SUV mondiaux.

Fidèle à sa philosophie « In China, For Global », Chery adapte ses véhicules aux réglementations locales et aux besoins spécifiques de chaque marché, tout en maintenant une forte compétitivité. La stratégie de localisation « In somewhere, For somewhere » permet à Chery de s’intégrer activement dans les sociétés locales et de contribuer au développement économique et social.

Avec l’exportation réussie du millionième TIGGO 7 PRO, Chery entame un nouveau chapitre de son expansion mondiale. Le constructeur chinois continuera à renforcer sa présence internationale, en mettant l’accent sur l’excellence des produits et l’amélioration des services afin de fournir des véhicules de haute qualité et fiables aux consommateurs du monde entier.

En Chine, les petits constructeurs de voitures électriques sont-ils condamnés à faire faillite ?

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OTO-News (voitures électriques) – Derrière BYD, Geely, Nio ou encore Xpeng, dont nous parlons régulièrement, il y a une flopée d’autres constructeurs de voitures électriques en Chine. Tous ne pourront pas survivre. Certains ont d’ailleurs déjà déposé le bilan. Cela sera peut-être bientôt le cas de Yuanhang.

Près de 150 constructeurs automobiles vendent des voitures électriques en Chine, mais seulement 2 sont rentables. La guerre des prix oblige les marques de l’empire du Milieu à rogner sur leurs marges. Une situation dont certains fabricants risquent logiquement de faire les frais. À ce propos, des médias chinois ont récemment rapporté des informations au sujet de la mauvaise situation financière de Yuanhang.

Bientôt la fin pour Yuanhang ?

Spécialisée dans les véhicules électriques, la filiale de Dayun serait en difficulté. Selon différentes sources, l’entreprise n’a quasiment plus d’employés et retarde le paiement des salaires de ceux qui sont encore là. Un cadre du département R&D a dit qu’il ne restait plus qu’une douzaine de salariés dans les bureaux de la firme de Yuncheng. D’autres ont dit avoir été obligés de prendre des congés sans solde.

Yuanhang aurait de graves problèmes de trésorerie et chercherait un financement auprès d’investisseurs potentiels. En réaction aux différentes rumeurs à son propos, le constructeur a déclaré être « en cours d’ajustement stratégique » et de « réorganisation ». La marque a également souligné qu’en raison de son appartenance au groupe Dayun, elle ne pourrait pas faire faillite si facilement.

Créé en 1987, le groupe Dayun s’est longtemps spécialisé dans la production de véhicules utilitaires. Au début des années 2020, la direction a décidé de lancer plusieurs marques pour se faire une place sur le marché de l’électrique. Aujourd’hui, Yuanhang commercialise 4 modèles : les berlines Y6 et Y7 et les SUV H8 et H9. Mais la firme n’a écoulé que 5 584 voitures au cours des 9 premiers mois de l’année 2024.

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