Oto-News (Volkswagen) – Le constructeur automobile allemand a décidé de suspendre sa production en Algérie.
Le groupe automobile allemand Volkswagen a annoncé sa décision de suspendre sa production en Algérie jusqu’à nouvel ordre; en raison de l’implication de son partenaire algérien SOVAC dans des dossiers de corruption. Les livraisons de Volkswagen à SOVAC seront également suspendues; a rapporté l’agence de presse allemande
En effet, cette décision a été prise en raison de la « crise politique » qui marque l’actualité en Algérie. L’autre raison rapportée par l’agence de presse allemande est relative aux procédures judiciaires menées à l’encontre du président directeur général de SOVAC, et représentant exclusif du groupe automobile allemand Volkswagen en Algérie, Mourad Oulmi.
« En raison de la crise politique en Algérie, Volkswagen a décidé de suspendre, momentanément, la production dans ce pays d’Afrique du Nord. Les livraisons au partenaire et représentant officiel dans le pays, Sovac, ont également été suspendues. »; a expliqué Volkswagen à l’agence de presse allemande.
Les usines de montage automobile au cœur du scandale
Partenaire du constructeur allemand depuis 2003; Oulmi est impliqué dans des affaires de corruption liées au dossier sulfureux des « usines de montage automobile ». Dans l’attente de son jugement, il est détenu à la prison d’El Harrach depuis le 16 juin 2019.
Il est utile de souligner que des ex-hauts responsables et hommes d’affaires ont été condamnés à de lourdes peines dans l’affaire « usines de montage automobile ». L’on peut citer les deux ex-premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal; mais aussi des entrepreneurs à l’image de Hassan Larbaoui propriétaire de KIA, Mohamed Bairi, PDG du groupe IVAL; ou encore Ahmed Mazouz du groupe automobile Mazouz; qui ont tous été condamnés à plusieurs années de prison ferme.
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Pour rappel, le concessionnaire algérien SOVAC et le groupe automobile allemand Volkswagen; ont ouvert une usine de montage de véhicules automobiles dans la Wilaya de Relizane en 2017. Ils gèrent ainsi une usine en coentreprise; où pas moins 50.000 véhicules ont été assemblés l’année dernière.
– La solitude, l’incertitude et l’importance de la confiance sont les grandes thématiques qui ressortent de ce rapport, dans lequel Ford explore de nouvelles opportunités pour les entreprises et les particuliers, pour pouvoir tisser des liens et de prospérer ensemble.
– Selon le rapport « Looking Further with Ford – Trends Report 2020 », qui est, cette année, à sa 8ème édition, les gens se sentent, aujourd’hui, dépassés par les changements que le monde traverse. Les personnes éprouvent également de plus en plus de difficulté que par le passé à pouvoir faire confiance aux marques et à réussir à créer des connexions
• 45% des adultes dans le monde déclarent se sentir seuls de façon régulière, signalant ainsi une opportunité pour les entreprises et les marques d’aider les gens à trouver du confort et de la connexion
– 58 % des adultes dans le monde disent ressentir plus de désespoir que d’espoir dès lors qu’il s’agit de lutter contre les changements climatiques. Cependant, moins de la moitié d’entre eux réagissent en optant par exemple pour des moyens de transport écologiques, tels que les véhicules électriques, le covoiturage ou l’utilisation des transports publics.
Oto-News (Ford) – À l’ère de la connectivité constante, les consommateurs se sentent aujourd’hui plus seuls que jamais – et ont plus de mal à faire confiance à leurs pairs et à leurs entreprises.
Dans son rapport « Looking Further with Ford Trend Report 2020 » qui vient d’être publié aujourd’hui, Ford Motor Company identifie la question de la confiance comme étant la thématique mondiale dominante, tout en tentant d’explorer de quelle manière les entreprises pourraient contribuer à la faire regagner.
« Le rythme des changements accomplis à l’échelle mondiale s’accélère de plus en plus ; et sans la confiance dans les institutions, les marques et les pairs sur lesquels compter, une majorité de personnes se sentent extrêmement dépassées« , note Sheryl Connelly, Responsable des tendances mondiales de consommation chez Ford. « Les consommateurs veulent croire que les entreprises font tout ce qu’il faut pour leur faire regagner confiance. Chez Ford, nous sommes profondément concentrés sur l’amélioration de la vie des consommateurs et des communautés ; nous travaillons en permanence à tenter d’asseoir une relation de confiance qui nous fera progresser tous ensemble. »
Le rapport repose sur des données collectées auprès d’une population issue de 14 pays différent des Amériques, mais aussi d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient. Ce document révèle que la capacité des gens à pouvoir faire confiance à leurs pairs, ainsi qu’aux communautés, aux élus et aux entreprises, possède un impact crucial sur leur vie quotidienne.
D’autres tendances de consommation ont également été révélées dans le rapport :
– La solitude est devenue une véritable épidémie mondiale. Elle est de plus en plus répandue auprès des jeunes; ainsi, 62 % des membres de la génération Z sont d’accord avec l’affirmation « Je me sens seul régulièrement« , tandis que 50% d’entre eux sont d’accord avec l’affirmation « Je me sens souvent seul quand je suis avec d’autres personnes« .
– Sous la surface: les éléments invisibles de la confiance des consommateurs suscitent un intérêt croissant. Les consommateurs veulent croire que les entreprises font les bonnes choses, mais ils doivent voir derrière le rideau pour le croire. 67 % des adultes dans le monde conviennent que « Une fois qu’une marque perd ma confiance, il est impossible de la regagner. »
– Appel à une prise de position : Les gens demandent à ce que les marques soient capables de passer d’une mentalité orientée « produits » vers une mentalité axée beaucoup plus sur les valeurs. Bien que cela n’ait que très peu d’impact sur leur décision d’acheter, 59% des adultes dans le monde disent se soucier davantage de la commodité d’achat, que des valeurs de la marque.
– De grandes attentes: au fur et à mesure que le commerce électronique se développe, les attentes par rapport aux marques augmentent également. 67% des adultes dans le monde sont d’accord avec l’énoncé « J’ai, désormais, des attentes plus élevées pour les marques que par le passé. »
– Le paradoxe écologique: dans le monde, les consommateurs sont de plus en plus préoccupés par la question du changement climatique. Pourtant, cette inquiétude ne se traduit pas en urgence: 64% des personnes ne modifient pas leur comportement pour lutter contre le changement climatique et restent persuadées que leurs actions ne feront aucune différence.
– La question identitaire : Les conversations et le langage autour de l’identité évoluent – plus précisément, en comprenant que les identités sont construites à partir d’attributs visibles et invisibles, comme l’identité sexuelle, l’ascendance ou encore la religion. Seuls 67% des adultes dans le monde disent « Je comprends le concept de fluidité du genre».
– La deuxième main : de nouvelles entreprises de recyclage et de reconditionnement ont vu le jour et ont modernisé le principe de la revente. Le soi-disant mouvement de « Recommerce » gagne de jour en jour plus de terrain, insufflant ainsi une nouvelle vie aux produits usagés (articles de mode, appareils électroménagers, appareils électroniques, etc.). D’ailleurs, de plus en plus de consommateurs commencent à adhérer à ce principe. 60 % des adultes dans le monde s’accordent à dire que : « Je suis plus ouvert à l’achat de biens d’occasion qu’il y a cinq ans ».
PSA va investir plus de 200 millions d’euros à Mulhouse en 3 ans.
Oto-News (PSA Peugeot-Citroën) – PSA Peugeot-Citroën va consentir un lourd investissement en Alsace. L’usine de Mulhouse (Haut-Rhin) investira 213 millions d’euros de 2020 à 2022 pour la mise en production d’un nouveau véhicule et pour accompagner la transition écologique de la firme de Sochaux, a-t-on appris vendredi de sources syndicales et auprès de la direction. Ce montant résulte de l’addition des différents investissements inscrits dans le « plan moyen terme » de l’usine que la direction a présenté jeudi en réunion du comité social et économique du site, a indiqué Laurent Gautherat, délégué CFE-CGC. Sollicitée par l’AFP, la direction du site a confirmé le total de 213 millions d’euros.
L’enveloppe d’investissements se répartit en 125 millions d’euros pour préparer puis lancer, courant 2021, la production d’un nouveau véhicule, 71 millions dans les unités de forge et fonderie et 17 millions dans celle de mécanique, a précisé une porte-parole locale de PSA.
Ces trois ateliers, qui travaillent pour l’ensemble des usines PSA, vont notamment augmenter leur production de carters, contribuer à l' »adaptation des voitures aux normes anti-pollution » et développer la fabrication des trains arrière pour les véhicules hybrides-rechargeables du constructeur, a poursuivi la porte-parole.
L’année prochaine toutefois, PSA Mulhouse connaîtra un creux d’activité, puisque sa production est prévue à moins de 100.000 véhicules (DS 7 et Peugeot 508) contre 230.000 qui auront été réalisés en 2019, ont rappelé Laurent Gautherat et Deborah Schorr, responsable du syndicat FO du site.
Cette baisse est provoquée par l’arrêt de la production de la Peugeot 2008, sans compensation par un autre modèle, qui entraîne aussi la suppression d’un millier de postes d’intérimaires d’ici à février, ont ajouté les deux responsables syndicaux.
Le rebond d’activité est attendu l’année suivante grâce au nouveau modèle promis au site. Toutefois, « rien n’est annoncé côté emplois face à cette montée en puissance, or l’embauche en CDI reste décisive pour la pérennité du site« , a commenté Mme Schorr.
PSA Mulhouse emploie environ 4.800 salariés permanents et 815 intérimaires. Son effectif de travailleurs temporaires tombera à environ 300 à l’issue des non-reconductions de contrats liées à l’arrêt de la 2008, soit « son point le plus bas depuis 2012« , a relevé Mme Schorr.
Oto-News (L’Audi Q7 TFSI e-Quattro) – Au tour de l’Audi Q7 de bénéficier d’un moteur électrique en complément de son bloc essence TFSI. La marque aux anneaux lance les précommandes de la version e-Quattro hybride-rechargeable de son SUV, après l’A7, A8 et Q5.
A quelques semaines de l’entrée en vigueur des nouvelles limites européennes sur les émissions de CO2, Audi électrifie quatre de ses célèbres modèles. Après les versions hybrides-rechargeables des berlines A7 et A8 et du SUV Q5, le mastodonte Q7 est lancé en précommandes. Nommé « Q7 TFSI e-Quattro », le véhicule embarque la même technologie d’hybridation que le reste de la gamme. Il est propulsé par un bloc TFSI V6 essence turbo de 3 litres délivrant une puissance de 340 ch (250 kW) et 450 Nm de couple. Ce dernier est équipé d’un filtre à particules et répond à la norme Euro 6d.
43 km d’autonomie électrique
La traction électrique est assurée par un moteur synchrone à aimants permanents de 128 chevaux (94 kW) et 350 Nm de couple intégré dans la boîte automatique tiptronic 8 vitesses. Au total, l’Audi Q7 hybride-rechargeable développe 456 ch (335 kW) et 700 Nm de couple pour un 0 à 100 km/h abattu en 5,7 secondes. Le moteur électrique puise son énergie dans une batterie lithium-ion de 17,3 kWh sous 308 volts offrant jusqu’à 43 km d’autonomie zéro-émission en cycle WLTP. Disposé sous le plancher du coffre, le pack est composé de 168 cellules prismatiques regroupées en 14 modules.
Recharge en 2h30 sur wallbox
Il est refroidi par un circuit liquide assez complexe qui modère également la température du chargeur embarqué 7,3 kW. En cas de besoin, le circuit est automatiquement connecté à un second qui assure le refroidissement du moteur électrique et de l’électronique de puissance, annonce Audi. Comme sur une voiture hybride-classique ou électrique, la batterie se recharge aussi dans les phases de freinage et décélération en acceptant jusqu’à 80 kW de puissance. Branché sur une wallbox ou borne publique, le véhicule peut faire le plein en 2h30. Sur une prise domestique classique, la recharge prend environ 7 h.
Jusqu’à 135 km/h en électrique
La transmission intégrale de l’Audi TFSI e-Quattro est assurée par un différentiel central à régulation mécanique. Il répartit le couple entre les essieux avant et arrière selon un rapport de 40:60 en conditions de conduite normales. Par défaut, le véhicule démarre en mode 100% électrique puis, selon l’état de charge de la batterie et le style de conduite, bascule sur le moteur essence ou un mélange des deux. Si le bloc électrique seul est actif jusqu’à une vitesse de 135 km/h, le véhicule est bridé à 240 km/h. Via une commande, le conducteur peut choisir de rouler uniquement en électrique.
Près de 2,5 tonnes
L’Audi Q7 hybride-rechargeable est décliné en deux versions : « 60 TFSI e-Quattro » et « 55 TFSI e-Quattro ». Moins puissante, cette dernière développe un total de 381 ch (280 kW) et 600 Nm de couple pour un 0 à 100 km/h en 5,9 secondes un poil inférieur à son grand-frère. Le mastodonte lourd de 2,47 tonnes est annoncé avec une consommation de carburant très optimiste de 3 l/100 km, à condition que la batterie soit systématiquement rechargée. En mode électrique, la consommation grimpe à 22,9 kWh/100 km. Un chiffre plus réaliste puisque nous avons relevé entre 20 et 25 kWh/100 km au cours d’un essai à vitesse modérée pour une consommation d’essence de 8 l/100 km.
Déjà disponible à la précommande en Europe, l’Audi Q7 TFSI e-Quattro est proposé hors bonus à partir de 89.500 euros et 74.800 euros pour la version « 55 » en Allemagne.
Oto-News (salon de l’automobile d’Abidjan) – Abidjan abrite du 12 au 16 décembre 2019 la 1ère édition du Salon de l’automobile d’Abidjan (SAA). Représentant le Premier ministre, le ministre des Transports, Amadou Koné a procédé, jeudi 12 décembre 2019, à l’ouverture de se salon qui a lieu sur le parc d’exposition d’Abidjan, route de l’Aéroport d’Abidjan, dans la commune de Port-Bouet.
S’informer sur l’achat de voitures à crédit ou de façon direct en Côte d’Ivoire, développer la vente B to C, donner la chance à un concitoyen d’arriver chez un concessionnaire et acheter une voiture pour qu’il n’y ait pas de véhicules d’occasion. Tels sont, entre autres, les objectifs du Salon de l’automobile d’Abidjan (SAA) dont la 1ère édition se tient du 12 au 16 décembre 2019, au parc d’exposition, sur la route d’Abidjan, dans la commune de Port-Bouet.
Procédant à l’ouverture de ce salon, jeudi 12 décembre 2019, le ministre des Transports, Amadou Koné a affirmé qu’il s’agit « d’un rendez-vous incontournable dans l’industrie automobile et nous sommes heureux d’accueillir un tel événement en Côte d’Ivoire et d’en être le premier organisateur en Afrique de l’Ouest ». Il a confié que le SAA est une occasion unique de réunir en un même lieu et dans un temps limité, industriels et artisans de l’industrie automobile pour présenter leurs productions aux médias, au grand public et aux professionnels.
Le chiffre représente 55,4% des 1,2 million de voitures que les deux premiers constructeurs sud-coréens ont écoulées en 2019 sur le deuxième plus grand marché automobile au monde jusqu’en novembre.
C’est la première fois que les ventes de SUV de Hyundai-Kia ont englobé plus de 50% de leurs ventes aux Etats-Unis. En 2013, le segment a représenté 30,9% de leurs ventes automobiles dans le pays nord-américain.
Plus précisément, Hyundai a vendu 333.452 SUV, soit 51,9% de ses ventes totales aux Etats-Unis. La part des SUV dans les ventes de Hyundai a dépassé la barre des 60% pour le cinquième mois consécutif en novembre.
Kia a de son côté écoulé 334.876 SUV jusqu’en novembre et s’apprête à enregistrer des ventes de SUV record aux Etats-Unis. Son meilleur résultat a été affiché en 2016 avec 341.567 SUV vendus sur le marché américain.
Des observateurs du marché ont noté que les SUV haut de gamme des deux constructeurs automobiles dirigeaient la hausse de leurs ventes aux Etats-Unis.
Le Hyundai Palisade, qui a été commercialisé en juin dernier dans le pays nord-américain, s’est vendu à 23.082 unités jusqu’en novembre et le Kia Telluride à 52.108 exemplaires.
OTO-News (City Cars – Kia fête ses 10 ans) – C’est dans une ambiance particulièrement festive que City Cars – Kia Motors vient d’organiser, au cours de la matinée du Samedi 07 Décembre 2019, dans les espaces attenants à son immense showroom de la Z.I. du Kram à Tunis, une Journée Portes Ouvertes.
La marque Sud-Coréenne Kia Motors a réussi à réunir clients, partenaires et passionnés de la marque en présence de certaines personnalités locales et des représentants de la presse.
En effet, forte de ses acquis et admirables avancées sur le marché tunisien que KIA Motors cherche à faire découvrir les nouveautés et perspectives de la marque.
Tests Drive et Promotions sur certains tarifs étaient au Rendez-vous
Cette journée Portes Ouvertes organisée à l’occasion du 10ème Anniversaire de City Cars – Kia était l’occasion idéale pour donner libre cours aux invités et futurs clients au privilège de tester tour à tour toute la gamme Kia, notamment : la Picanto GT Line, la Rio SX, la Rio Berline et la toute nouvelle Sportage TGDI.
Un programme d’essais sur route a été mis en place, donnant la possibilité aux intéressés, de le voir se poursuivre au cours des jours suivants sur une simple réservation.
Pour ceux qui ont raté ce rendez-vous, il est possible de réserver leurs essais (ou Test Drive), en remplissant un formulaire à retrouver sur la page : https://kia-tunisie.tn/ ou en visitant le Showroom sis à la zone industrielle Kheireddine, Le Kram.
Pour plus d’informations, il est possible de contacter le 36 406 200 ou en envoyant un email au contact@kia.tn
L’électrification du secteur automobile en France en 2022 bénéficiera d’une enveloppe au bonus gonflée de 50%, un malus renforcé et l’inclusion de l’hydrogène parmi les filières d’avenir.
OTO-News (L’électrification du secteur automobile) – Avec moins de 2% des ventes en cette année 2019, l’électrique ne s’est clairement pas imposé en France. Un retard dû à plusieurs facteurs, que veut combler Bruno Le Maire. Le ministre de l’Économie et des Finances s’est exprimé ce 2 décembre sur la filière automobile, et surtout son avenir.
Plus de prime et de bonus électriques, l’hydrogène aussi
« Beaucoup a été fait depuis près de 3 ans » rappelle Lemaire, « d’abord, nous avons encouragé la demande. Nous avons maintenu les aides directes en 2019 et nous avons doublé la prime à la conversion pour les ménages plus modestes ».
Mieux, en attendant l’officialisation du bonus 2020, le gouvernement augmente son budget de 50% par rapport à 2019. « Nous donnons de la visibilité à la filière », justifie le ministre, présisant qu’« un calendrier sera fixé sur trois ans et sera annoncé très prochainement par Elisabeth Borne ». En effet, la rumeur s’est propagée sur la baisse du bonus écologique dans les années à venir.
« Enfin, nous électrifions le territoire, avec un objectif : atteindre 100 000 bornes et 1 million de véhicules en 2022 »précise Bruno Lemaire. Ce serait ainsi quadrupler le parc automobile électrique (230.000 véhicules aujourd’hui) et l’infrastructure existante (28.000 bornes).
Le projet de filière de batteries européennes a également été abordé, dont la production démarrera « dès 2022 » en Allemagne et Pologne. « Nous ferons de même sur l’hydrogène », ajoute-t-il, « identifié comme une technologie stratégique ». Comme nous l’avons rappelé dans le constat de la mobilité hydrogène actuelle, seules quelques rares flottes et stations existent. Or les constructeurs PSA et Renault développent des modèles, des entreprises comme Air Liquide, Engie et GDRF investissant lourdement. Le plan Hulot de 100 stations en 2023 serait atteint, mais l’Allemagne, le Japon ou la Californie sont en pointe.
Déplafonnement du malus, et bientôt une taxe au poids et SUV ?
« C’est une question de justice »confie le ministre, « il n’y a pas de raison que certains Français fassent des efforts en achetant des véhicules hybrides ou électriques et qu’en même temps les rejets de CO2 augmentent car le nombre de véhicules les plus émetteurs se multiplie ».
Ainsi, le déplafonnement du malus (12.500 € maximum en 2020) est officiel, donnant une taxe progressive selon les émissions de CO2. Bien que les véhicules dépassant 172 g/km ne représente qu’une infime partie du marché, l’État récupérera 50 millions d’euros. Cette somme permettra de « financer les sous-traitants », touchés par la transition du thermique (notamment diesel) vers l’électrique.
Bruno Lemaire veut aussi débattre sur « les avantages d’émissions de CO2 attribués aux véhicules lourds », sans préciser leur nature. Ces dernières semaines, des rapports et études ont pointé du doigt les SUVs. France Stratégies avait même émis l’idée d’une taxe selon le poids du véhicule.
OTO-News (Journée Portes Ouvertes : City Cars – KIA) – Dans la foulée de ses acquis et réalisations au cours de ces dix dernières années, City Cars – KIA réunit ses clients et partenaires, ce samedi 7 décembre 2019, à une journée Portes Ouvertes au showroom de la Z.I. du Kram à Tunis, pour fêter avec eux, lors d’une rencontre plutôt cool, cet anniversaire et faire découvrir les nouveautés et perspectives de la marque KIA.
Tests drive et promotions seront proposés sur les services et nouvelles acquisitions. Ce sera un 7 décembre pas comme les autres.
Les essais sur route se poursuivront sur simple réservation.
Ces Tests drive concerneront toute la gamme Kia à savoir : la Picanto GT Line, la Rio SX, la Rio Berline et la toute nouvelle Sportage TGDI.
Design, Puissance, sécurité et plaisir de conduire seront au Rendez-vous.
City Cars – KIA cherche à poursuivre ses avancées sur le marché Tunisien en se basant sur les vrais fondamentaux de l’activité de la concession automobile.
Les clients, partenaires et passionnés de la marque KIA sont invités à confirmer leur participation à l’évènement via la page de réservation suivante : https://kia-tunisie.tn/
Certains experts ou commentateurs redoutent une pénurie des métaux utilisés dans les véhicules électriques.
Ils pensent qu’un déficit entre l’offre et la demande de matériaux stratégiques comme le cobalt ou le nickel pourrait étrangler les constructeurs de voitures branchées.
Des spéculateurs sont déjà à l’affût … Qu’en est-il vraiment ?
OTO-News (pénurie mondiale du cobalt et du nickel) – Les batteries lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques contiennent du nickel et du cobalt dans leurs cathodes. Ces métaux ne sont pas vraiment « rares », à l’inverse de l’or ou du platine, mais ils ne sont pas non plus très abondants dans l’écorce terrestre. Les réserves mondiales sont forcément limitées. En outre ils sont utilisés dans bien d’autres applications industrielles. Dans les électrodes des batteries on trouve également de l’aluminium, du graphite et du manganèse, mais leurs approvisionnements ne posent, à priori, pas de problème.
Cobalt
Dans les batteries, le cobalt est l’élément le plus « problématique » et le plus cher. Il est moins abondant dans la croûte terrestre que les autres mais surtout, plus de la moitié de la production mondiale est localisée dans un seul pays : la République Démocratique du Congo, en proie aux conflits armés et à la corruption. Une situation qui est synonyme de risque pour les approvisionnements. En outre certaines mines artisanales y exploitent des enfants. Un argument parfois utilisé pour ternir l’image « verte » de la voiture électrique. Pour toutes ces raisons, la plupart des constructeurs automobiles, à commencer par Tesla, ne font pas mystère de leur volonté de se passer totalement de cobalt dans leurs batteries.
Aujourd’hui, la quantité de cobalt utilisée dans un véhicule électrique est relativement faible : en général moins de 5 % du poids total de la batterie, et elle est en diminution constante. Il y a quelques années, les cathodes de type NMC 333 des premières Renault Zoé contenaient 33 % de cobalt. Les fabricants ont ensuite produit des cellules NMC 442 ou NMC 622 qui n’en contiennent plus que 20 % et aujourd’hui, apparaissent sur le marché les cellules NMC 811 dont la teneur en cobalt n’est que de 10 %. Quant à Tesla et Panasonic, ils exploitent dans leur gigafactory du Nevada une autre chimie pour les cathodes de la Model 3. Dénommées NCA, ces cellules, qui contiennent de l’aluminium, sont réputées comporter moins de cobalt que les NMC 622. D’autres fabricants, principalement en Chine, adoptent des technologies de batterie lithium-ion dont le cobalt est absent : les LFP, LMP ou LMO. Celles-ci sont toutefois considérées comme moins performantes en termes de densité d’énergie ou de durée de vie.
Si la plupart des fabricants n’ont pas encore éliminé totalement le cobalt de leurs batteries lithium-ion, c’est que ce métal permet de fabriquer des cellules à haute densité d’énergie. Il y a peu le fabricant chinois Svolt annonçait avoir développé une batterie performante sans cobalt, mais il n’a révélé aucun détail sur son innovation. D’autres, comme probablement Tesla, sont certainement sur le point d’y parvenir aussi. Mais il faudra probablement encore patienter quelque temps avant que leurs innovations n’aboutissent au stade de l’industrialisation.
Alors, finalement, y a-t-il un risque que les véhicules électriques tombent en panne de cobalt ? C’est ce que des analystes et des experts prédisaient déjà il y a un an en observant que le prix de la tonne de cobalt sur le LME (London Metal Exchange) a été multiplié par 4 entre le printemps 2016 et l’été 2018 pour atteindre un sommet à presque 80.000 €. Pourtant, depuis lors, la cotation de ce métal sur les marchés n’a cessé de chuter pour s’afficher ce 14 août à 27.500 €/tonne, ce qui correspond à un retour à la case départ.
Comment expliquer cette évolution ? Si, vers le milieu de 2016, la perspective d’une croissance des ventes de véhicules électriques a engendré une spéculation, la hausse des prix qui s’en est suivie a incité les producteurs de cobalt à accroître leurs capacités d’extraction. Entre 2016 et 2018, l’offre de cobalt sur le marché s’est accrue de 55 %. Ils ont donc, eux aussi anticipé une croissance importante de la fabrication de batteries lithium-ion, non seulement pour l’électromobilité (qui ne compte que pour 20 % de la demande) mais aussi pour les appareils nomades (portables, smartphones, outils et appareils sur batteries, …). Pourtant la croissance du marché de ces derniers est en perte de vitesse et le boom du véhicule électrique ne s’est pas encore vraiment produit, du moins pas aussi vite qu’attendu. Et puis, comme on l’a vu ci-dessus, les fabricants de cellules réduisent significativement la quantité de cobalt incorporée dans leurs électrodes. Conséquence : le marché du cobalt est en surcapacité et la loi de l’offre et de la demande provoque logiquement la culbute des prix.
A cela s’ajoute le fait que de nombreux projets d’ouverture de nouvelles mines de cobalt voient le jour à travers le monde, notamment au Canada, aux USA, en Roumanie, au Brésil et surtout en Australie où les gisements semblent importants. Enfin, un nombre de plus en plus grand de batteries en fin de vie arrivent dans les usines de recyclage et le cobalt recyclé vient s’ajouter à l’offre des mineurs. Volvo cars, par exemple, utilise déjà du cobalt recyclé.
A l’analyse de tous ces facteurs, nous sommes donc d’avis que l’essor de la mobilité électrique ne risque pas d’être entravé, à terme, par une pénurie de cobalt. Si l’explosion attendue des ventes de VE dans les prochaines années s’accompagnera d’un accroissement important de la demande en matériaux pour batteries, l’effet combiné d’une diminution constante de leur teneur en cobalt (qui tend vers zéro), de l’ouverture de nouvelles mines, de l’augmentation des capacités de production des mines existantes et d’une offre croissante de cobalt recyclé ne devrait pas affecter les constructeurs de voitures branchées.
Nickel
Si la teneur en cobalt des électrodes de batteries diminue constamment, c’est en faveur du nickel dont la proportion augmente d’autant : en quelques années elle est passée de 33% (dans les cellules NMC 333) à 80 % dans la dernière génération de cellules (NMC 811) mises sur le marché depuis quelques mois ; le manganèse y est aussi substitué, en partie, par le nickel.
Ce métal blanc argenté, plus dur et plus tenace que le fer est relativement abondant dans l’écorce terrestre : 2 fois plus que le cuivre. Dans les gisements, qui sont assez bien répartis sur la surface du globe, il est fréquemment associé au cobalt. Les plus grands producteurs de minerais sont l’Indonésie, les Philippines, le Canada et la Nouvelle Calédonie qui, ensemble, produisent plus de la moitié du nickel mondial, suivis de l’Australie et de la Russie. Mais en termes de réserves connues, 3 pays se partagent près de 50 % des gisements découverts : l’Australie, la Nouvelle Calédonie et le Brésil. L’estimation des réserves mondiales s’élève à 130 millions de tonnes pour une production totale, en 2016 de 2,25 millions de tonnes. A ce rythme, nous disposons donc de réserves pour au moins 57 ans, sans tenir compte des possibilités de recyclage.
Important à savoir : plus des 2/3 de la production mondiale de nickel est utilisée dans la fabrication d’aciers inoxydables (qui contiennent environ 10 % de nickel) ou d’autres alliages. Seulement 13 % de la production servent dans les équipements électriques, dont 5 % (ou 107 tonnes par an) pour les batteries, y compris celles des appareils nomades. Une importante croissance de la vente de véhicules électriques ne peut donc affecter qu’à la marge le marché mondial du nickel.
Lorsqu’on observe l’évolution du prix de la tonne de nickel sur le LME depuis début 2014, on constate qu’il a fluctué entre 14.000 € (à l’automne 2014) et 8.000 € (fin 2015), dans des proportions relativement raisonnables par rapport à d’autres matières premières.
Comme pour la plupart des matières premières, la spéculation et les tensions géopolitiques ou commerciales (entre les Etats-Unis et la Chine par exemple) sont les plus importants facteurs de variation des prix. Entre 2007 et 2015, la production a toujours excédé la consommation mondiale. Pendant cette période, plus de 650.000 tonnes de nickel ont alimenté les stocks. Ce n’est que depuis 2016 que l’offre sur les marchés est légèrement inférieure à la demande. Depuis le début de cette année, le prix de la tonne est reparti à la hausse pour atteindre 14.420 € le 15 août, au plus haut depuis l’été 2014.
La principale raison de cette inflation de plus de 30 % est d’ordre politique. M. Joko Widodo, le président de l’Indonésie, plus grand producteur mondial de nickel, envisage d’interdire les exportations de certains minerais dont le nickel. Le gouvernement avait déjà instauré une telle mesure en 2014 pour l’assouplir ensuite en 2017. L’objectif des autorités indonésiennes est de forcer les acteurs économiques à investir dans une filière de transformation du minerai dans le pays, à commencer par la construction de fonderies. La tactique a été couronnée de succès : entre 2014 et 2017 de nombreuses fonderies ont été construites en Indonésie et la production primaire de nickel a bondi de 24.000 à 150.000 tonnes par an, faisant actuellement du pays le plus important producteur mondial de nickel.
Le président indonésien souhaite ouvertement le développement d’une industrie nationale du véhicule électrique, incluant la fabrication de matériaux pour cellules et la construction d’usines d’assemblage de voitures.
« Nous avons les matières premières et tout ce qu’il faut dans le pays pour fabriquer des batteries et des voitures électriques » a déclaré M. Joko Widodo. Il prévoit donc des aides et des incitants fiscaux pour les entreprises qui investiront dans ce secteur. Toyota et Hyundai ont déjà saisi la balle au bond, le premier en déclarant dans un récent communiqué vouloir consacrer 2 milliards de dollars dans le développement de véhicules hybrides en Indonésie et le second en annonçant un investissement d’un milliard de dollars pour la construction d’une usine de voitures électriques à Karawang sur l’île de Java.
C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’annonce faite il y a quelques semaines par l’agence de presse indonésienne selon laquelle Tesla allait établir dans le pays une usine de production de métaux pour batteries.Quelques jours plus tard on apprenait qu’en réalité Tesla s’associerait pour ce projet à un consortium comprenant également CATL et LG Chem, deux fabricants majeurs de cellules lithium-ion ainsi que Daimler et Volkswagen. L’information n’a été confirmée par aucune des entreprises concernées, mais elle ne nous semble pas complètement absurde.
Il y a quelques semaines, lors d’une conférence à huis clos qui réunissait des producteurs de matières premières et des responsables politiques américains, Sarah Maryssael, la responsable de Tesla en charge des achats des métaux pour batteries a déclaré qu’elle redoutait une pénurie de matériaux comme le cuivre, le nickel et le lithium … en ajoutant toutefois « si les investissements nécessaires ne sont pas faits pour accroître les capacités de production ».
Certains commentateurs et des médias peu informés du dessous des cartes ont directement tiré des conclusions hâtives. En mettant cette information en parallèle avec la hausse depuis quelques mois de la tonne de nickel, ils ont à nouveau agité le spectre d’une panne de la croissance du marché des véhicules électriques qui serait provoquée par une pénurie des métaux pour batteries.
Il faut bien comprendre que madame Maryssael s’adressait à un parterre de mineurs et de responsables politiques américains et que son avertissement avait pour objectif premier de les inciter à investir dans la production nationale de ces métaux. Il y a des gisements de cobalt, de nickel et même de terres rares aux USA, mais pour l’instant ils ne sont pour la plupart pas exploités car pas suffisamment rentables.
En réponse à la décision de Donald Trump d’instaurer des droits de douane sur les importations chinoises, la Chine menace de fermer ses frontières à l’exportation de métaux stratégiques. Après l’Indonésie, d’autres pays pourraient aussi avoir la mauvaise idée de restreindre, voir d’interdire l’exportation de minerais ou d’autres matières premières.
Dans ce contexte de guerre commerciale et de regain du protectionnisme économique, on comprend aisément que des fabricants et des utilisateurs de batteries comme Tesla, Volkswagen, Daimler, Toyota ou Hyndaï veuillent sécuriser leurs approvisionnements en matériaux stratégiques, au besoin en devenant acteurs de leur production dans les pays où se trouvent les gisements.
D’ailleurs, lors de la dernière assemblée des actionnaires de Tesla, Elon Musk a déclaré qu’il serait peut-être nécessaire de prendre le contrôle des approvisionnements en métaux pour batteries et que son entreprise pourrait se lancer dans l’exploitation minière.
Elon Musk : « We might get into the mining business, I don’t know, maybe a little bit at least »
La décision du président indonésien de fermer les frontières aux exportations de minerais est attendue dans les prochaines semaines, voire les prochains jours. Les milieux bien informés sont persuadés qu’il signera effectivement cette interdiction : les textes légaux seraient déjà en préparation.
Toutefois la mesure n’entrerait pas immédiatement en vigueur. Il est question de 2022, pour laisser le temps aux acteurs économiques de procéder aux investissements nécessaires et de construire des usines de production dans le pays.
Ce projet indonésien alimente bien entendu la spéculation et provoque la hausse des cours du nickel, mais nous ne prévoyons pas, à court terme, de pénurie sur les marchés.
Recyclage
A plus long terme non plus. Comme nous l’avons vu, les réserves mondiales sont encore importantes, de nombreux gisements sont inexploités et surtout, l’utilisation de nickel dans les véhicules électriques n’est responsable que d’une petite fraction de la consommation mondiale de nickel. Selon certains experts, le développement attendu de la mobilité électrique dans les 10 prochaines années devrait entraîner une hausse de seulement 4 % de la demande pour ce métal. Une croissance qui pourra être absorbée sans trop de problèmes par les investissements dans de nouvelles capacités d’extraction.
Et puis, il ne faut jamais oublier que si le cobalt, le lithium ou le nickel présents dans les batteries constituent en quelque sorte leur « carburant », celui-ci, contrairement à l’essence ou au diesel, n’est pas consommé. A la fin de la vie des batteries, ces métaux sont toujours là, dans leur intégralité, et ils peuvent être recyclés. Les filières de recyclage sont au point et elles sont opérationnelles. Nous les avons visitées et nous vous les avons présentées sur ce site.
Nous savons aussi qu’il existe des alternatives à l’utilisation de métaux stratégiques dans les batteries. Aux quatre coins du monde les chercheurs s’activent fébrilement à mettre au point d’autres chimies qui font appel à d’autres matériaux : batteries au sodium (très abondant dans les océans : c’est le sel de cuisine), au souffre, zinc-air, etc.
Une situation complètement différente, donc, de celle du pétrole qui constitue le carburant des voitures thermiques. Personne ne parviendra jamais à le recycler après qu’il soit passé dans leur moteur et transformé en fumée. Un pétrole dont les réserves mondiales s’épuisent, elles, irrémédiablement …
Alors, à votre avis, quelle motorisation risque un jour de tomber en panne définitive de « carburant » : celle des véhicules électriques, ou celle des voitures à moteur thermique ?