OTO-News (La Tunisie en vedette) – La Tunisie accueille ces jours un évènement d’ampleur, il s’agit bien du Rallye Vedette en Tunisie PLACE SOUS LE SIGNE DE L’AMITIE FRANCO – TUNISIENNE en collaboration avec Le Club Vedette France, la Fédération Tunisienne de l’Automobile, la compagnie Tunisienne de navigation et l’office de Tourisme Tunisien.
Ce Rallye touristique a pour objectif la découverte en Tunisie et confie la mise en place et la gestion de cette aventure à la Société Jasmin Services, portant l’enseigne commerciale de « Jasmin Auto Retro », spécialisée depuis plusieurs années dans l’organisation de rallyes en automobiles de collection en Tunisie au départ de La France, pour le compte du Club Vedette France quant à la gestion totale de ce rallye/balade.
Le programme de l’évènement s’avère riche en programmes de sorties entre divertissement et visites de sites archéologiques :
10 octobre : Tunis – Gammarth (banlieue nord de Tunis – 16 kms – 30 mn) Débarquement prévu autour de 18 h
11 octobre : Tunis – Bizerte – Tabarka
12 octobre : Tabarka – Dougga – Kairouan
13 octobre : Kairouan – Sbeitla – Gafsa
14 octobre : Gafsa – Tamerza – Tozeur
15 octobre : Tozeur – Douz
16 octobre : Douz – Matmata –
17 octobre : Djerba Journée libre afin de vous permettre de visiter l’île à votre guise et déjeuner là où bon vous semblera (à votre charge) avec retour à l’hôtel à 19 h 30 pour le dîner.
18 octobre : Djerba – Maharès – Sfax
19 octobre : Sfax – Les Îles Kerkennah –
20 octobre : Sfax – El Djem – Sousse
21 octobre : Sousse – Tunis
22 octobre : Tunis – Marseille
Quant aux participants, la majorité sont des français avec leurs voitures historiques qui datent d’une belle époque, elles sont au nombre de 13 avec 3 voitures pour des participants tunisiens.
Attirer les touristes et dynamiser l’économie locale sont deux des objectifs majeurs que se fixent les organisateurs de tels évènements qui ne font que booster le tourisme tunisien.
OTO-News (Kia) – La révolution électrique s’accélère, et Kia frappe fort avec le lancement de la Ray EV 2025 en Corée. Cette citadine électrique redéfinit les standards du marché avec un prix de départ défiant toute concurrence. Plongeons dans les détails de ce modèle qui pourrait bien changer la donne.
Un prix d’entrée de gamme révolutionnaire
Kia bouleverse le marché avec un tarif de base fixé à seulement 19 000 euros pour la Ray EV 2025. Ce positionnement agressif place la marque coréenne en pole position sur le segment des voitures électriques abordables. Mais le plus impressionnant reste à venir : grâce aux incitations gouvernementales, certains acheteurs pourront acquérir ce véhicule pour à peine 13 600 euros. Un prix défiant toute concurrence qui rend l’électrique accessible à un plus large public.
Ce positionnement stratégique n’est pas passé inaperçu. Depuis l’ouverture des précommandes en août dernier, la Ray EV a déjà séduit plus de 6 000 clients en moins d’un mois. Un succès qui confirme l’appétit du marché pour des solutions de mobilité électrique abordables.
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Une gamme diversifiée pour tous les besoins
La Ray EV 2025 se décline en plusieurs versions pour répondre aux différents usages :
Version 4 places : à partir de 19 000 euros
Version 2 places : à partir de 18 800 euros
Version 1 place : à partir de 18 600 euros
Chaque version est disponible en deux finitions : Light et Air. La finition Air apporte des équipements supplémentaires pour un surcoût modéré, offrant ainsi un excellent rapport qualité-prix.
Version
Finition Light
Finition Air
4 places
19 000 €
20 200 €
2 places
18 800 €
19 100 €
1 place
18 600 €
19 000 €
Cette diversité permet à chacun de trouver la configuration idéale en fonction de ses besoins et de son budget.
Des performances adaptées à un usage urbain
La Ray EV 2025 est équipée d’une batterie de 35,2 kWh, lui conférant une autonomie respectable de 205 km en cycle mixte. En milieu urbain, cette autonomie peut même grimper jusqu’à 233 km. Des chiffres qui répondent parfaitement aux besoins de la majorité des conducteurs pour leurs trajets quotidiens.
Bien que Kia n’ait pas communiqué sur les performances en termes d’accélération ou de vitesse maximale, on peut s’attendre à des caractéristiques adaptées à un usage principalement urbain et périurbain. La compacité de la Ray EV en fait une alliée de choix pour se faufiler dans le trafic et se garer facilement en ville.
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Des équipements de sécurité et de confort au rendez-vous
Malgré son positionnement tarifaire agressif, la Ray EV 2025 ne fait pas l’impasse sur les équipements. Toutes les versions bénéficient désormais du pack Drive Wise II, qui inclut plusieurs fonctionnalités d’aide à la conduite (ADAS) :
Alerte de sortie sécurisée
Assistance à l’évitement des collisions dans les angles morts
Autres aides à la conduite (détails à confirmer)
Le pack Style est également inclus de série, apportant des éléments esthétiques et fonctionnels appréciables :
– Phares à projection
– Feux arrière à LED
– Autres améliorations stylistiques (à préciser par Kia)
Ces équipements, habituellement réservés à des modèles plus onéreux, renforcent l’attractivité de la Ray EV 2025 et démontrent la volonté de Kia de proposer un véhicule électrique accessible sans compromis sur la qualité.
Un succès commercial qui ne se dément pas
La Ray EV s’impose comme l’un des modèles électriques les plus vendus en Corée. Avec plus de 8 500 unités écoulées sur les huit premiers mois de 2024, elle surpasse même des modèles plus haut de gamme comme l’EV6 (7 248 ventes) ou le récent EV3 (5 977 ventes).
Ce succès place la Ray EV en troisième position des ventes de voitures électriques en Corée, derrière la Tesla Model Y (24 240 unités) et la Hyundai IONIQ 5 (14 662 unités). Une performance remarquable pour un véhicule de ce segment, qui témoigne de l’attrait du public pour des solutions de mobilité électrique abordables.
L’électrification massive, stratégie gagnante de Kia
Le lancement de la Ray EV 2025 s’inscrit dans une stratégie plus large d’électrification de la gamme Kia. La marque coréenne multiplie les offensives sur le marché des voitures électriques, avec des modèles comme le Casper Electric ou l’EV3, visant différents segments.
Cette diversification permet à Kia de répondre aux attentes variées des consommateurs, tout en démocratisant l’accès aux véhicules électriques. L’ouverture récente de la première usine Kia dédiée exclusivement à la production de voitures électriques témoigne de l’engagement fort du constructeur dans cette transition.
Les modèles EV3 et le futur EV4 seront produits dans cette nouvelle unité, marquant une étape importante dans la stratégie d’électrification de Kia. Cette approche permet non seulement d’optimiser les coûts de production, mais aussi d’accélérer le développement et le lancement de nouveaux modèles électriques.
La Ray EV 2025 s’impose comme un choix judicieux pour les conducteurs à la recherche d’une solution de mobilité urbaine électrique, économique et bien équipée. Son prix attractif, couplé à des équipements de série généreux, en fait une proposition unique sur le marché. Alors que l’électrification du parc automobile s’accélère, des modèles comme la Ray EV jouent un rôle crucial dans la démocratisation de cette technologie. Reste à voir si Kia décidera d’exporter ce modèle prometteur vers d’autres marchés, où il pourrait connaître un succès similaire à celui rencontré en Corée.
OTO-News (Boeing) – Frappé par une grève depuis près d’un mois, le constructeur aéronautique américain va réduire ses effectifs mondiaux de 10% «pour s’aligner sur sa réalité financière» selon son PDG.
Boeing a annoncé vendredi une réduction dans les prochains mois d’environ 10% de ses effectifs mondiaux, ce qui devrait concerner quelque 17.000 emplois, ainsi qu’une série de mesures touchant son catalogue d’avions, pour tenter de surmonter ses difficultés financières. Dans deux messages distincts, l’avionneur a également annoncé vendredi un report supplémentaire des livraisons de son nouveau gros-porteur 777X et l’arrêt de la production du 767 cargo en 2027. Il a aussi prévenu que ses résultats du troisième trimestre allaient être plombés par de lourdes charges du fait, notamment, de la grève de plus de 33.000 ouvriers depuis mi-septembre. L’action Boeing a terminé la séance en hausse de 3% à la Bourse de New York.
La réduction du personnel va affecter toutes les catégories – direction, encadrement, employés -, a affirmé Kelly Ortberg, patron de Boeing depuis deux mois, dans un message adressé aux 170.000 employés du groupe. Il a ajouté que des détails seraient fournis la semaine prochaine par les responsables hiérarchiques, indiquant que les mesures de chômage technique partiel en place depuis le 20 septembre pour préserver la trésorerie du groupe pendant la grève étaient suspendues. Elles concernaient également toutes les catégories de personnel – hormis les grévistes – et affectaient, par roulement, plusieurs dizaines de milliers de personnes. Elles faisaient partie d’un programme d’économies plus vaste, le temps du débrayage.
La grève des adhérents du syndicat des machinistes IAM de la région de Seattle (nord-ouest) a mis, entre autres, totalement à l’arrêt les deux principales usines du groupe : celle de Renton qui produit le 737, son avion le plus vendu, et celle d’Everett, qui fabrique le 777, le 767 ainsi que plusieurs programmes militaires. L’agence de notation Standard and Poor’s a estimé mardi que la grève coûtait un milliard de dollars par mois à Boeing.
Vaines négociations
La production du 787 Dreamliner est la seule encore en activité car les employés de l’usine, située en Caroline du Sud (est), ne sont pas syndiqués. Plusieurs mois de négociations, y compris avec une médiation fédérale, n’ont pas permis au syndicat et à Boeing de s’entendre sur un nouvel accord social de quatre ans. «Notre entreprise se trouve dans une position difficile», a constaté Kelly Ortberg, dans son message. Selon lui, «rétablir le groupe requiert des décisions difficiles et nous devons effectuer des changements structurels pour nous assurer que nous restons compétitifs et que nous servons nos clients sur le long terme».
OTO-News (Composants automobiles) – La filiale tunisienne de l’entreprise sud-coréenne Yura Corporation, spécialisée dans la fabrication des câbles et composants, prévoit le recrutement de 6000 personnes d’ici 2026, selon l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA).
Fondée en novembre 2007 et disposant de son terrain industriel qui s’étend sur une superficie de plus de 3 hectares dans la zone industrielle de Kairouan 2, Yura Corporation Tunisie s’emploie actuellement plus de 2000 salariés.
Avec ses trois unités de production, ce projet vient renforcer l’écosystème de l’industrie des composants automobiles qui représente l’un des secteurs stratégiques pour l’économie tunisienne, indique la FIPA.
Yura Corporation, a installé ses usines dans plusieurs pays dans le monde. Outre ses 7 filiales en Corée du Sud, le groupe est présent en Chine, au Vietnam, en Slovaquie, en Serbie, en Russie et en Tunisie. Le groupe est considéré comme un leader mondial dans son domaine, fournissant d’importants constructeurs automobiles, notamment Hyundai et Kia Motors.
Actuellement, la Tunisie compte plus de 280 entreprises dans le secteur des composants automobiles, employant plus de 95 000 personnes et générant un chiffre d’affaires dépassant les 2,4 milliards d’euros, soit plus de 16% des exportations du pays.
OTO-News (voitures légères les plus Vendues) – D’après les données de l’Agence Technique des Transports Terrestres (ATTT), la marque coréenne Hyundai a dominé les ventes de véhicules particuliers (VP) en Tunisie au terme du troisième trimestre de l’année en cours.
La marque distribuée en Tunisie par la société Alpha Hyundai Motor, affiche 4.792 immatriculations dont 896 durant le mois de septembre.
KIA se place en deuxième position avec 4.156 voitures vendues durant les neuf premiers mois de l’année. En revanche, la marque coréenne distribuée en Tunisie par la société City Cars, a réalisé le plus grand nombre d’immatriculations sur le seul mois de septembre avec 987 véhicules vendus.
Ensuite, arrive la marque japonaise Suzuki distribuée en Tunisie par la société CARPRO, avec 2.414 immatriculation depuis le début de l’année, dont 243 en septembre, et MG avec 1.842 véhicules vendus, dont 272 en septembre.
Enfin, Toyota ferme le Top 5 avec 1.778 immatriculations à fin septembre. La marque distribuée en Tunisie par la société BSB a vendu 252 véhicules durant le mois de septembre.
OTO-News (GCT-Total Energies) – Le Groupe Chimique Tunisien (GCT), a signé vendredi au siège du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, un contrat-cadre avec le Groupe « Total-Energies », d’une durée de cinq ans, pour un approvisionnement en soufre.
Le ministère de l’Industrie a expliqué, dans un communiqué, que cet accord s’inscrit dans le cadre du développement de la politique du groupement et son ouverture sur les nouveaux fournisseurs et la diversification des sources d’approvisionnement en soufre pour répondre aux besoins productifs de l’entreprise en la matière.
Total Energies est une société française de production de pétrole et de gaz implantée dans plus de 130 pays et est considérée comme l’une des six plus grandes entreprises pétrolières au monde. Elle est spécialisée dans la prospection, l’extraction et le transport du pétrole brut, du pétrole raffiné, du gaz naturel et des produits pétrochimiques ainsi que dans la production et la commercialisation du soufre en particulier.
OTO-News (Tunisie challenge) – Le 31 Septembre 2024, la Fédération Tunisienne de l’Automobile a organisé la réunion de coordination dans le cadre de la préparation pour accueillir la 4ème édition du Tunisie Challenge. Des représentants des différents ministères impliqués étaient présents afin de mettre en place tous les préparatifs nécessaires afin de garantir le bon déroulement de l’évènement.
Ce raid se déroule du 10 au 17 octobre 2024, un évènement qui rassemble une centaine de personnes entre participants, équipe presse et organisation (environ 75 voitures)
Le signal de départ sera donné le 11 octobre par le ministre de Tourisme devant la stèle du point le plus septentrional du continent africain à ras Angela (Bizerte).
L’organisateur portugais Rui Cabaco, et dans le cadre de la stratégie de diversification des circuits, a changé de destination pour cette édition en choisissant cette côte de beauté majestueuse pour donner le départ.
L’évènement parcoure différentes régions dans la Tunisie comme Kairouan, Tozeur- Douz (Ksar Ghilaine) et prend fin à l’île de Djerba.
OTO-News (voiture électrique) – Il n’est pas toujours évident de savoir quand il est temps de changer les pneus de sa voiture . D’autant qu’il est difficile de définir la durée de vie d’un pneu. En général, sa longévité moyenne se situe entre 20 000 et 90 000 km, car plusieurs critères sont à prendre en compte : la fréquence d’utilisation de la voiture, la vitesse, les conditions climatiques, entre autres. Et récemment, il semblerait qu’un nouvel élément soit à prendre en compte, surtout pour les véhicules électriques qui auraient tendance à être équipés de pneus qui s’usent plus vite que sur des voitures thermiques.
Le poids impacte grandement l’usure des pneus
Ces dernières années, nul doute que les voitures électriques ont le vent en poupe. Pas nécessairement pour leur prix d’achat, qui est 20 % à 30 % plus élevé que leur équivalent thermique, mais pour leur impact réduit sur l’environnement et leur entretien moins coûteux du fait de la simplicité de leurs composants. Néanmoins, une nouvelle étude, réalisée par Epyx, vient de révéler que les pneumatiques des voitures électriques s’usaient bien plus vite que ceux des voitures thermiques. En cause : le poids du véhicule, plus important qu’à l’accoutumée à cause des batteries électriques parfois très lourdes, qui pèsent sur les pneus et, de fait, accélèrent leur usure .
Des pneus plus chers pour les véhicules électriques ?
Selon la société française, les pneus de voitures électriques ont une durée de vie moyenne de 10 219 km de moins que ceux des voitures à essence ou diesel. Le premier changement de pneus pour un véhicule électrique se ferait en moyenne à 28 944 km (ou après 551 jours d’utilisation), contre 39 000 km (670 jours) pour les voitures thermiques. Et si la maintenance générale est moins coûteuse sur les voitures électriques, il n’en est pas de même pour les pneus. Toujours d’après Epyx, les frais d’installation des pneus sont en moyenne de 240 euros, contre 150 euros en moyenne pour les véhicules hybrides et thermiques.
OTO-News (voitures électriques) – Vous vous interrogez sur l’intérêt financier des voitures électriques ? Une nouvelle étude vient de démontrer qu’elles sont bien plus avantageuses qu’on ne le croit, notamment pour les entreprises. Plongeons dans les détails de cette analyse qui pourrait vous faire changer d’avis sur la mobilité électrique.
Le coût total de possession : un indicateur clé
L’Arval Mobility Observatory a mené une étude approfondie sur le coût total de possession (TCO) des voitures électriques par rapport aux modèles thermiques. Les résultats sont édifiants. Sur une période de 48 mois et 100 000 kilomètres, le TCO d’une voiture électrique s’élève à 37 747 euros, contre 37 094 euros pour un véhicule thermique. Cette différence minime de 653 euros prouve que l’électrique est désormais une option financièrement viable.
Le prix de revient kilométrique (PRK) est également très proche :
Voiture électrique : 0,377 euro/km
Voiture thermique : 0,371 euro/km
Ces chiffres, basés sur l’analyse de 11 modèles différents, démontrent que l’écart se resserre considérablement entre les deux technologies.
Les modèles électriques qui tirent leur épingle du jeu
L’étude révèle que dans 8 cas sur 11, les voitures électriques sont plus avantageuses que leurs homologues thermiques. Parmi les modèles qui se distinguent particulièrement, on trouve :
La Citroën ë-C3
La Renault Mégane E-Tech
L’Opel Frontera
Le Hyundai Kona électrique
Les Peugeot e-2008 et e-3008
La BMW i4
Le Mercedes-Benz EQE SUV
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Ces véhicules offrent un TCO inférieur à leurs équivalents thermiques, faisant d’eux des choix judicieux pour les entreprises soucieuses de leur budget.
La structure des coûts : où se situe l’avantage ?
Pour comprendre l’avantage financier des voitures électriques, il faut analyser la structure des coûts. Le financement du véhicule reste la composante principale du TCO, représentant 62,4 % pour l’électrique contre 43,3 % pour le thermique. Cependant, c’est sur les autres postes que l’électrique tire son épingle du jeu :
Poste de dépense
Électrique
Thermique
Charges fiscales
Nettement inférieures
Plus élevées
Entretien et pneumatiques
17 %
17 %
Énergie
11 % (5 500 € sur 48 mois)
21 % (10 000 € sur 48 mois)
La différence majeure se situe au niveau des dépenses en énergie. Les voitures électriques permettent une économie substantielle de 4 500 euros sur 48 mois, soit près de 100 euros par mois d’économie en carburant.
Le cas particulier des utilitaires électriques
Si les voitures particulières électriques tirent leur épingle du jeu, la situation est différente pour les utilitaires. Les véhicules utilitaires légers (VUL) électriques restent plus onéreux à l’achat et à l’usage :
PRK VUL électrique : 0,313 euro/km
PRK VUL thermique : 0,288 euro/km
Le coût total de détention des VUL électriques s’élève à 31 322 euros contre 28 773 euros pour les thermiques. L’écart s’explique principalement par un prix d’acquisition moyen de 31 000 euros pour les modèles électriques, contre 18 017 euros pour les thermiques. Seul le Renault Trafic électrique se montre plus avantageux que son équivalent thermique.
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Les leviers pour renforcer l’avantage des véhicules électriques
Pour accentuer l’attrait financier des voitures électriques, plusieurs pistes sont envisagées :
Le rétablissement des aides à l’achat pour les entreprises
Le maintien des avantages fiscaux liés aux véhicules et aux bornes de recharge
L’arrivée sur le marché de modèles plus abordables
Ces mesures permettraient de réduire davantage le prix de revient kilométrique des voitures électriques, les rendant encore plus compétitives face aux modèles thermiques.
Vous l’aurez compris, les voitures électriques ne sont plus seulement un choix écologique, mais deviennent également un choix économique judicieux. Avec des coûts d’utilisation de plus en plus compétitifs et des avantages fiscaux non négligeables, elles s’imposent comme une alternative crédible aux véhicules thermiques, notamment pour les flottes d’entreprise. À mesure que la technologie progresse et que les infrastructures de recharge se développent, l’avantage financier des voitures électriques ne fera que s’accentuer. Il est temps de reconsidérer vos préjugés sur le coût des voitures électriques et d’envisager sérieusement cette option pour votre prochain achat ou pour le renouvellement de votre flotte d’entreprise.
OTO-News (Adieu moteur thermique) – La transformation des véhicules classiques en modèles électriques connaît un essor remarquable en France. Ce phénomène, loin d’être une simple tendance passagère, reflète une véritable révolution dans l’industrie automobile. Plongeons dans cet univers fascinant où tradition et innovation se rencontrent pour donner naissance à des joyaux roulants du 21e siècle.
L’essor des conversions électriques en France
En France, la conversion de voitures classiques en véhicules électriques n’est plus un concept marginal. Cette pratique gagne en popularité, portée par un mélange unique de passion automobile et de conscience environnementale. Des ateliers spécialisés émergent dans tout l’Hexagone, offrant une seconde vie aux modèles emblématiques du passé.
L’attrait pour ces conversions s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, elles permettent de préserver le charme et l’esthétique des voitures anciennes tout en les rendant plus écologiques. Ensuite, elles offrent une solution aux restrictions de circulation de plus en plus strictes dans les centres-villes. Enfin, elles répondent à un désir croissant de combiner nostalgie et technologie moderne.
Le processus de conversion : un défi technique relevé
La transformation d’une voiture classique en modèle électrique est un processus complexe qui requiert une expertise pointue. Les ingénieurs français excellent dans cet art, combinant leur savoir-faire mécanique traditionnel avec les dernières avancées en matière de propulsion électrique.
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Le processus typique comprend les étapes suivantes :
Retrait du moteur thermique et des composants associés
Installation du moteur électrique et de la batterie
Adaptation du système électrique et électronique
Modification des systèmes de freinage et de suspension pour s’adapter au nouveau poids
Intégration discrète des commandes modernes dans l’habitacle d’époque
Chaque conversion est unique et présente ses propres défis. Par exemple, l’intégration d’une batterie d’une capacité de 50 kWh dans une Citroën DS des années 60 nécessite une ingéniosité particulière pour préserver l’équilibre et l’esthétique du véhicule.
Performances et autonomie : des résultats surprenants
Contrairement aux idées reçues, les voitures classiques converties en électrique offrent souvent des performances impressionnantes. Prenons l’exemple d’une Renault 4L électrifiée : alors que le modèle original développait à peine 34 chevaux, sa version électrique peut facilement atteindre une puissance de 100 kW (136 ch), tout en conservant son charme rétro.
L’autonomie, souvent perçue comme le talon d’Achille des véhicules électriques, s’avère suffisante pour l’usage typique de ces voitures de collection. Avec une batterie moderne, une autonomie de 150 à 200 km est couramment atteinte, ce qui convient parfaitement pour des balades dominicales ou des trajets urbains occasionnels.
Il est important de noter que ces conversions ne visent pas à concurrencer les véhicules électriques modernes en termes de performances pures. Leur objectif est plutôt de offrir une expérience de conduite unique, alliant le charme d’antan à la douceur et à la réactivité d’un moteur électrique.