OTO-News (future petite citadine Toyota) – La marque japonaise Toyota a enfin confirmé officiellement qu’elle prépare une succession à sa mini-citadine Aygo. Mais cette dernière pourrait bien perdre son nom. On vous explique pourquoi.
Toyota a confirmé officiellement que son Aygo sera bientôt remplacée. Ce qui n’est pas une surprise dans la mesure où des exemplaires camouflés de la future génération ont déjà été repérés à plusieurs reprises ces derniers mois. En outre, le précédent dirigeant de Toyota Europe, Johan van Zyl (poste occupé aujourd’hui par Matt Harrison), l’avait annoncé à nos confrères britanniques d’Autocar. Ce qui l’est plus, c’est que Aygo ne soit jamais employé dans le communiqué publié par Toyota.
Un nouveau nom pour marquer son émancipation ?
Le document se contente en effet de préciser que la marque est déterminée à ne pas quitter le segment A, celui des mini-citadines. Lorsque les constructeurs communiquent sur le renouvellement d’un de leurs modèles déjà connu, et même s’ils ne le montrent pas encore, il n’ont en général aucun souci à spécifier le nom. Son absence dans le cas présent pourrait signifier que c’en serait fini de la dénomination Aygo.
Rappelons que, contrairement à l’actuelle génération toujours au catalogue et sœur jumelle des Citroën C1 et Peugeot 108, la prochaine mini de Toyota fera cavalier seule. Puisque les Françaises ne seront pas renouvelées. Elle sera toujours produite à Kolín en République Tchèque, là où toutes trois sont assemblées aujourd’hui. Toyota ayant repris la direction de cette usine qui était la propriété du groupe PSA (maintenant rattaché à Stellantis). Et c’est peut-être justement pour toutes ces raisons que Toyota pourrait modifier son nom. Histoire de mettre en avant le fait qu’il y a eu du changement.
Même plate-forme que les Yaris et Yaris Cross
C’est une certitude par contre, elle reposera bien sur la même plate-forme TNA GA-B que la Yaris et la future Yaris Cross (voir photo ci-dessous). Le constructeur espère porter la production annuelle de ladite plate-forme à 500 000 exemplaires en Europe pour faire des économies d’échelle. On comprend donc mieux pourquoi Toyota a décidé, à la surprise générale, de rester sur le segment A. Quand la plupart des concurrents le déserte peu à peu. Citroën et Peugeot bien sûr, mais aussi Renault qui a confirmé récemment que la Twingo ne serait pas renouvelée. Une décision qui pourrait s’avérer payante dans la mesure où, avec la disparition progressive des micro-citadines, rares seront bientôt les véhicules neufs à bas prix. Excepté les modèles Dacia.
Pour contenir les tarifs de sa prochaine puce, Toyota a d’ailleurs annoncé qu’on trouvera des motorisations thermiques sous son capot. Sans préciser le nombre. Le 3-cylindres essence maison 1.0 de 68 ch devrait être de la partie. Une hybridation légère aussi éventuellement. A confirmer bien sûr.