Futur Peugeot 3008 : son look définitif, sa technique, sa date d’arrivée, on vous révèle la totale

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Tunisie-Tribune (Futur Peugeot 3008) – Il ne se dévoilera à vous que le 12 septembre prochain, mais le prochain Peugeot 3008 n’a déjà plus de secret pour L’AM, qui vous brosse son portrait…en attendant d’éventuelle surprises lors de la révélation.

Nous ne le connaissons pas encore entièrement que ce nouveau Peugeot 3008 a déjà fait couler beaucoup d’encre. C’est normal, car celui que nous connaissons depuis 2016 a dynamité la catégorie des SUV familiaux, tant par son look très agressif que son intérieur futuriste, au point d’écraser la concurrence. Sauf que depuis quelques mois, le sochalien connait une inévitable baisse de vitesse. Logique pour un modèle en fin de vie, mais il le doit aussi à un renouvellement qui tarde. Pour se faire pardonner, ce 3008 “3”, code P64 en interne, voulu par l’équipe Produit de Jérôme Micheron et celle du design de Matthias Hossann, table sur une poupe fuyante.

Filer le Renault Rafale

De quoi prendre la roue des Renault Arkana ou Audi Q3 Sportback, sans oublier un prometteur Renault Rafale qui arrivera dans les concessions au printemps prochain, en même temps que ce 3008 profilé. Et il restera au nouveau 5008 ‒ plus carré et toujours proposé en version 7-places ‒ à satisfaire ceux qui donnent la priorité à la famille et au volume de chargement sur le look. Même si l’encombrement extérieur va avec (4,70 m environ), tandis que le nouveau 3008 lui rendra toujours une vingtaine de centimètres en longueur. De quoi ménager une place pour l’atypique 408 qui, avec 4,69 m de long et 1,48 m de haut, montre aussi une silhouette fastback. Côté motorisation, le prochain 3008 ne quittera pas le monde du thermique, à l’inverse des futures DS 8 (2024) et Lancia Crossover (2026), ses cousines techniques, qui ne seront proposées qu’en 100 % électrique. Ainsi, Peugeot reconduira la version Hybrid 48V que vient d’inaugurer l’actuel 3008.

Hybride à peaufiner

Face au PureTech 130, cet Hybrid e-DCS6 s’avère un peu plus réactif, et surtout bien plus sobre : 6,6 l/100 km en moyenne, contre 7,9 l. Mais nos mesures comparatives à Montlhéry montrent aussi qu’un Renault Arkana E-Tech s’avère plus ­efficient encore, avec 5,6 l/100 km. Le 3-cylindres 1.2 Peugeot a bien été remanié (cycle Miller, turbo à géométrie variable…) en plus de recevoir le renfort d’un petit bloc 48 V de 15 ch en continu et d’une inédite boîte de vitesses Punch, mais il n’égale pas le système Renault, plus élaboré et donc plus coûteux. Ce qui n’a pas bonne presse chez Stellantis. Plus gênant pour le client, cette hybridation du 3008 montre, dans les bouchons, des à-coups et balancements moteur et de petits retards d’arrivée du couple qui nuisent à la fluidité de conduite. Toutefois, il reste plusieurs mois au prochain 3008 pour peaufiner cette solution. Tandis que “L’A.M.” a appris qu’une version à 7 rapports de l’e-DCS équipera les 3008 hybrides rechargeables. Avec, entre autres, une évolution du 1.6 PHEV, qui passerait de 180 à 200 ch et verra sa batterie dépasser les 20 kWh, contre 14,2 kWh aujourd’hui, gage d’un rayon ­d’action “sans émissions” accru.

Mais c’est bien sûr vers l’inédit e-3008 que se tourneront les amateurs de 100 % électrique. Tous deux reposent sur la base STLA-­Medium, dérivée de celle des 308 et 408, laquelle, en électrique, promet 115 ou 160 kW (environ 155 et 215 ch) et s’annonce aussi capable de proposer 4 roues motrices et 285 kW (environ 380 ch) via un second bloc Emotors sur l’essieu arrière. Et ce Lion n’annoncera pas moins de 500 km de rayon d’action alors que des batteries de 60 et 85 kWh sont prévues pour répondre à une autre vedette wattée de la rentrée : un Scénic qui combinera jusqu’à 600 km d’autonomie et 87 kWh.a