OTO-News (Audi au Dakar 2022) – En abandonnant la Formule E, Audi revient à ses amours avec le rallye-raid Dakar en 2022, mais avec un bolide électrique à générateur essence.
Après avoir connu ses heures de gloire, le rallye Dakar était un peu passé de mode. Exilée en Amérique du Sud puis au Moyen-Orient, cette épreuve semble retrouver un nouveau souffle. L’écurie Rebellion habituée de l’endurance y emmènera le multichampion Romain Dumas dans le millésime 2021 en janvier. Le Français y affrontera un petit nouveau, Sébastien Loeb, tandis que le fougueux Guerlain Chicherit emmènera la technologie hydrogène en 2022.
Dans ce mélange de stars et de motorisations, c’est Audi qui va aussi redistribuer les cartes. Après avoir abandonné l’endurance pour la Formule E en 2017, la firme aux anneaux fera le chemin inverse en 2022. Elle laissera ainsi Porsche disputer la FE avec Mercedes, BMW ou DS, et ajoutera le Dakar à son calendrier.
Une hybride série sur les dunes
Mais ce n’est pas avec un gros V8 diesel qu’Audi compte s’imposer. L’épreuve de rallye-raid servira de vitrine technologique, avec un véhicule hybride série.
C’est en tout cas ce que l’on comprend aux dires du communiqué : « Le véhicule sera mû par une puissante transmission électrique » avec une batterie rechargée par « un convertisseur d’énergie sous la forme d’un moteur TFSI ». Nous aurons donc le même système qu’une Fisker Karma ou Nissan e-Power, mais aux anabolisants. Le moteur essence ira ainsi charger la batterie, sans plus de détails.
Cette vitrine servira à de futures voitures de route, car la marque précise vouloir « améliorer en permanence les performances » de la technologie électrique. Ce sera surtout un vecteur de communication, là où la Formule E peine à mobiliser les foules avec un format technique qui ne laisse que peu de liberté aux écuries. Audi utilisera donc la folie du Dakar, à l’instar de la Quattro vantant la transmission intégrale dans les rallyes des années 80 ou les prototypes TDI promouvant le diesel aux 24h du Mans des années 2000.