Nissan Qashqai : encore plusieurs mois à vivre pour l’actuelle génération

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OTO-News (Nissan Qashqai) – Prévu au départ pour la fin de l’année 2020, le futur Nissan Qashqai ne montrera finalement pas le bout de son capot avant le printemps prochain. Il reste donc quelques mois de commercialisation à vivre à l’actuelle génération, qui semble avoir résolu une partie de ses soucis de jeunesse.

Présentation du Nissan Qashqai

Commercialisée depuis février 2014, la seconde génération du Nissan Qashqai a connu une belle carrière. Le japonais va d’ailleurs devoir jouer les prolongations puisque son remplaçant, qui aurait normalement dû voir le jour en 2020, ne fera pas ses premiers tours de roues avant le printemps 2021. En cause, les difficultés financières du constructeur mais également les perturbations engendrées par la pandémie de coronavirus.

L’actuel Qashqai va donc devoir serrer les dents pour tenter de faire oublier, dans cette dernière ligne droite, les soucis du début de carrière. Car depuis deux ans et le renouvellement total des moteurs essence et diesel – qui seront conservés sur la prochaine génération –, il faut bien reconnaitre que le nippon n’est plus trop sujet aux pépins mécaniques. Ni aux bugs de son système multimédia, lui aussi repensé lors du restylage du printemps 2017. Ainsi, plus trop de craintes à avoir quant à d’éventuels plantages de radio ou de système GPS, fréquents au début.

En revanche, n’attendez pas d’améliorations concernant la boîte à variation continue X-Tronic, sujette aux à-coups, le plus simple étant tout simplement de l’éviter. A noter que ses remarques valent aussi pour le grand frère X-Trail, jumeau technique du Qashqai proposant simplement deux assises supplémentaires pour se transformer en 7-places.

Qualité du Nissan Qashqai

Si les évolutions intervenues fin 2018 ne peuvent pas vraiment être considérées comme un restylage, elles ont au moins eu le mérite d’améliorer la qualité perçue dans l’habitacle. Mais pas de quoi transformer ce Qashqai en référence, loin de là. Dans le détail, les plastiques peu ou pas moussés, les assemblages parfois approximatifs et les selleries à l’apparence bon marché déçoivent d’autant plus que la concurrence fait souvent bien mieux. L’ergonomie est aussi en retrait face aux adversaires, avec beaucoup de petits boutons pas forcément simple à appréhender et un écran pas très réactif.