Nouvelle Renault Clio 5 face à la Clio 4 : des similitudes, mais surtout des différences

0

OTO-News (Nouvelle Renault Clio 5 face à la Clio 4) – des similitudes, mais surtout des différences – De prime abord, elle semblent presque liées de gémellité, mais les Clio 4 et Clio 5 n’ont pourtant rien de commun, hormis certaines motorisations. On vous guide, pas à pas, pour distinguer le nouvel opus de sa devancière.

1 – Une toute nouvelle base technique

Pour commencer, la nouvelle Renault Clio 5 s’offre un soubassement entièrement inédit, baptisé CMF-B. Cette plate-forme moderne permettra à la Clio d’accéder à des technologies encore jamais proposées par la citadine. C’est notamment l’hybridation qui verra le jour en 2020, via une mécanique volontaire de 128 ch, basée sur un bloc essence 1.6 atmosphérique couplé à une batterie de 1,2 kWh. Ses ingénieurs promettent une réduction de 40% de sa consommation, en considérant qu’elle effectuera 70% de parcours urbains. D’ailleurs, 5 km d’autonomie sont promis en full-électrique.

2 – Plus habitable, tout en étant plus courte

D’autre part, cette nouvelle plate-forme permet à la nouvelle Clio 5 d’optimiser l’espace à bord. Tout en étant capable de diminuer sa longueur totale de 14 mm (désormais 4,05 m), la cuvée 2019 gagne 91 l de coffre (391 l) par rapport à celle qu’elle remplace au catalogue. Les occupants des places arrière se sentiront également plus à l’aise au niveau des épaules, grâce à l’embellie de 7 cm en largueur.

3 – Une face avant plus racée

Côté style, si les découpes de capot des Clio 4 et Clio 5 paraissent similaires, celle de la nouveauté 2019 déborde davantage sur les ailes pour offrir un regard plus horiziontal qu’auparavant. Les optiques s’allongent davantage dans la continuité de la calandre, elle-même plus échancrée. La signature lumineuse s’émancipe, avec des LED au profil « C-shape », qui débordent sur le bouclier. Cette technologie lumineuse a, par ailleurs, le bon goût d’être montée de série sur toute la gamme.

4 – Un profil plus ciselé

Les flancs de la nouvelle Clio 5 rappellent, là encore, furieusement la Clio 4. La découpe des vitrages semble relever du simple copier-coller. Mais dans le détail, la ceinture de caisse très horizontale du nouveau modèle tranche avec le léger arrondi que dessinait l’ancienne. Cette ligne amorce une remontée plus franche vers le pilier C, jusqu’à la poignée de porte arrière. Cette dernière, précédemment implantée sur le montant, redouble d’astuce pour se dissimuler. Pour l’actionner, il faut à présent glisser sa main dans une encoche qui singe la quatrième vitre latérale dont s’équipait la Clio 4. Un artifice qui permet d’économiser un vitrage, tout en perpétuant l’illusion.

5 – Une poupe moins bombée

A l’arrière, la Clio 5 semble avoir fondu des hanches. Elle gagne en élégance avec un hayon affleurant au bouclier, tandis que les feux accentuent leurs reliefs. On retrouve néanmoins la vague soulignant les optiques pour remonter à la base de la lunette, en dessous de laquelle trône le Losange. Globalement, il faut un oeil exercé pour distinguer ces deux Clio. Un choix assumé par les designers maison, qui aura l’avantage de ralentir la décote de l’ancien modèle.

6 – Un habitacle métamorphosé et plus cossu

La planche de bord de la Clio 4, apparue en 2012, a plutôt bien résisté aux outrages du temps, côté design. Elle fit sensation à l’époque avec son monobloc multimédia flottant qui associait astucieusement l’écran tactile aux aérateurs centraux. Mais l’habitacle de la Clio 5 gagne clairement en élégance, à grand renfort de lignes horizontales, et surtout en qualité. Elle tourne le dos aux plastiques durs qui sévissaient partout dans l’ancien modèle, au profit de plastiques moussés ou gainés. C’est véritablement le jour et la nuit entre les Clio 4 et 5, au chapitre de la vie à bord.

7 – Une techno au top de la catégorie

Pour rassasier les technophiles, une toute nouvelle dalle tactile, positionnée au format portrait, s’impose comme la pierre angulaire du nouveau système d’info-divertissement « Smart Cockpit » qu’inaugure l’ex-Régie. Orientée vers le conducteur et légèrement courbée pour gagner en lisibilité, elle affiche une diagonale de 9,3”, la plus grande jamais vue chez Renault.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, cette Clio abandonne définitivement les compteurs analogiques, en accueillant un écran numérique, de 7 à 10” de diagonale, selon les finitions. Pour profiter des données de navigation, il faut cependant opter pour la version la plus large. Ainsi achalandée, la nouvelle « déesse » des villes s’enorgueillit des plus grands écrans de sa catégorie. Il s’agit même des plus imposants jamais vu sur une Renault.

En conclusion, il ne faut pas se fier aux apparences. Renault fait le choix assumé de ne pas dénaturer son best-seller, tant la quatrième génération a marqué son temps par une identité forte. Ses géniteurs ont privilégié la refonte de l’habitacle pour monter en gamme, ainsi que des choix technologiques en rupture. La nouvelle Peugeot 208, bientôt révélée au salon de Genève, n’a qu’à bien se tenir.